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  • Généralités

     

    Le rythme est donné selon le nombre de syllabes employé dans la création du poème, mais également dans la façon dont sont agencés ces vers au sein de la strophe composée. Après avoir étudié quelques généralités, il sera vu les différentes formes de strophe, coupables elles aussi d’apporter musicalité et harmonie du texte (les méchantes !). 

     


    Généralités


     Tout d’abord, une définition, et oui, encore ! J’aime les définitions quand elles sont claires, car c’est comme la maxime suivante : un petit dessin vaut mieux qu’un long discours ! 
     
    Strophe : du latin stropha, n.f. : Groupe de vers formant une unité et s’ordonnant de manière à présenter une correspondance métrique avec un ou plusieurs groupes semblables.


     La strophe est au poème ce que le couplet est dans les chansons et ce que la stance est dans les écrits religieux, philosophiques ou élégiaques. Elle est primordiale en poésie, car une fois que celle-ci est définie au départ, elle doit être respectée jusqu’à la fin. Gilles Sorgel écrivait dans son traité : "La strophe est un ensemble soumis à un système rythmique déterminé, fermé et complet." Bien évidemment, je rappelle que ceci vaut pour le poète écrivant en pur classique. Des variantes par la suite sont apparues, donnant au rythme un essor nouveau, plus moderne, plus actuel. 
     

    On parle de strophe isométrique lorsque les vers qui la composent sont créés sur le même modèle (tout en hexasyllabe par exemple) ; les strophes sont hétérométriques lorsque les vers sont composés de différentes syllabes (exemple des iambes : voir fiche E - Le Rythme - Les vers). 
     
    Votre dévoué serviteur vous offre en exemple un extrait d’un texte de sa composition, dont le corps est constitué de deux strophes ennéasyllabiques (9 syllabes) et le refrain de 5 syllabes.
     
    La ballade du poète fou

     

           J’ai besoin de toi ma douce Reine
           Pour chanter sur mon luth à déveine
           Les cris discordants d’un fou peureux,
           Les cris déchirants d’un être affreux ! 

           Je veux te raconter l’épopée 
           Du simple utilisant comme épée 

           Son cœur dirigé vers quelque fée 
           Son cœur d’éclairs à si peu d’effets ! 

           Gloire à ma folie 
           d’aimer si jolie !
           Gloire à ma folie 
           d’aimer si jolie !...


    Il n’est pas conseillé d’utiliser plus de deux espèces de vers dans un poème, au risque de rendre désagréable l’harmonie. Je ne vous cache pas que j’ai transgressé cette règle... comme celle que j’ai transgressé au poème précédent concernant l’alternance des rimes féminines et masculines... Mais vous l’auriez remarqué non ? Que voulez-vous ? je n’ai pas encore fini de retravailler mes textes ! 

     

     

    À éviter


    L’enjambement (à ne pas confondre avec le rejet).
    Qu’est-ce que c’est que cette bête là, me direz-vous ? 
     
    Je vous renvoie à la page traitant de ce sujet : Enjambement et rejet.

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