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Étoile de la mer voici la lourde nappe Et la profonde houle et l’océan des blés Et la mouvante écume et nos greniers comblés, Voici votre regard sur cette immense chape Et voici votre voix sur cette lourde plaine Et nos amis absents et nos cœurs dépeuplés, Voici le long de nous nos poings désassemblés Et notre lassitude et notre force pleine. Étoile du matin, inaccessible reine, Voici que nous marchons vers votre illustre cour, Et voici le plateau de notre pauvre amour, Et voici l’océan de not
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Ce que je cherche en toi ce n’est pas de l’ivresse, Ni l’assouvissement d’un désir insensé ; Ma main na pas de feu lorsque ta main la presse, Mon front ne brûle pas où ton souffle a passé. Mes yeux qui n’ont des tiens point cherché la caresse, Ignorent si l’azur en est clair ou foncé ; Mais près de toi mon cœur a la douce paresse Et l’envahissement du souhait exaucé. D’autres voudront sans doute essayer de le lire Ce livre de ton cœur que je n’ai pas ouvert, Tu pourrais leur donner l’extase
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À Lucien Marcheix. Je porte des douleurs plus vieilles que moi-même, Mon cœur est encombré de chagrins hérités, Et je sens quelquefois mon front devenir blême De remords que je sais n'avoir pas mérités ; L'angoisse, les regrets, les tares, les faiblesses De ceux d'où nous sortons roulent à travers nous, Pour passer, augmentés de nos propres détresses, Par le cœur des enfants bercés sur nos genoux ; Un fleuve plus chargé de hontes et d alarmes Descen
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La nuit n’est jamais complète Il y a toujours puisque je le dis Puisque je l’affirme Au bout du chagrin une fenêtre ouverte Une fenêtre éclairée Il y a toujours un rêve qui veille Désir à combler faim à satisfaire Un cœur généreux Une main tendue une main ouverte Des yeux attentifs Une vie la vie à se partager.
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Quand on est heureux, on n’a pas d’histoire. On se cache, on s’aime à l’ombre, tout bas ; Rien de glorieux, pas de fait notoire ; Le monde oublié ne vous connaît pas. Si quelqu’un pourtant, avec un sourire. Dit, en vous voyant fuir l’éclat du jour : «Ce sont des hiboux !» eh bien, laissez dire… Ce sont des oiseaux éblouis d’amour. Quand le baiser fait la parole vaine, On s’en va, muets, dans les grands prés verts. — Loin de mon bonheur, je fixe ma peine Sur l’émail fr
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Précurseurs de l’automne, Ô fruits nés d’une terre Ou l’art industrieux, sous ses maisons de verre, Des soleils du midi sait feindre les chaleurs, Allez trouver Fanny ; cette mère craintive. À sa fille aux doux yeux, fleur débile et tardive, Rendez la force et les couleurs. Non qu’un péril funeste assiège son enfance ; Mais du cœur maternel la tendre défiance N’attend pas le danger qu’elle sait trop prévoir. Et Fanny, qu’une fois les destins ont frappée, Soupçonneus