Partager Posté(e) 13 août (modifié) L’image s’ancre dans mes rétines. Des mots volatiles contre la souffrance animale. L’image froisse l’entendement Délite ma plume qui se meurt Dans l’encre inanimée de mon cœur Je voudrais qu’il en fût autrement Mes mots sont impuissants à crier Ils s’effritent et se liquéfient Sur le parterre enlisé du temps Où je rêve encore d’océan Il se détourne vers le mur blanc Un horizon absenté l’attend L’attente infâme a succombé Il sait tant qu’il est vain d’espérer Mes mots sont impuissants à crier Ils s’effritent et se liquéfient Sur le parterre enlisé du temps Où je rêve encore d’océan Délaissé à en crever, il git Sa foi en l’humain ensevelie Dans sa bulle inimaginée Il respire bon gré mal gré Mes mots sont impuissants à crier Ils s’effritent et se liquéfient Sur le parterre enlisé du temps Où je rêve encore d’océan L’image perfore mes sens Et qu’en est-il de son essence ? Le jour suffoque sans pleurer Devant son refus d’exister Modifié 13 août par Sophie 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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