Posté(e) 13 juin 2024 Ah, la musique de chambre ! Fuguant les pages des désirs sur les notes d’une peur bleue, combien de temps faut-il mourir avant de pouvoir vivre un peu ? Partitions en clef de départs, rythme répété d’un arpège, jours requiem sans faire-part où la dominante est de beige. Appétence de dissonance et d’un désaccord de la ronde pour qu’enfin une résonance, en vibrato pique le monde. Crocher la mesure en silence, moduler la tonalité, qu’importe le sens de la danse si le tempo est à portée. Jouir d’une harmonie temporaire, réarranger à contretemps une anti-marche funéraire en mouvements et battements. Happer une rare échappée dans le chœur des résignations, interrompre la mélopée, et vivre, en improvisations. 1 1
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