Posté(e) 19 avril 2024 (modifié) La mort d’un arbre L’énorme machine n’en a fait qu’une bouchée Du petit arbre vert qui ne voulait que vivre, Au soleil du printemps ses branches arrachées, Par la bête de métal qui semblait comme ivre. Les mâchoires d’acier du monstre rugissant Se sont rageusement refermées sur son tronc, Le secouant en tous sens comme un fauve puissant, Au milieu des vociférations des bûcherons. C’est alors qu’on entend d’horribles craquements, Comme des os broyés sans le moindre état d’âme, Accompagnés aussi d’inquiétants crissements; Quand le bois gémit du tranchant de la lame, Et que l’odeur de sève se répand dans la plaine, Faisant fuir les oiseaux et sangloter Verlaine. Photo perso Modifié 20 avril 2024 par Martialys 4
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