Partager Posté(e) 20 septembre (modifié) Cette nuit, les roses suspendent leur âme Sur l’herbe bleue où chavire le silence ; La brise sur le satin blanc, dans l’absence Coudoie le rêve dont le contour s'enflamme. Là, l’immobilité de leur sang s’épuise, Danse des tiges à peine suspendues Dans l’invraisemblance des secondes chues Sur la terre ombrée de feuilles insoumises. La brume enveloppe la rive aurifère, Frôle leur haleine liserée d’oubli Avant de lisser les larmes de la nuit, Les accents en partance sur l’onde austère. Les replis perpétuent le temps incertain, Les veines livides battant le sursis, L’opale amarrée au suc de leurs envies, Les lisières affranchies de toute fin. Le jardin blanc au crépuscule de Le Sidaner Modifié 20 septembre par Sophie Ajout d'une illustration 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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