Posté(e) 12 février Poeticum dolorem Les deux mains glacées de l’hiver Enserrent ma tête chenue. Mais si j’ai l’âme d’un trouvère, Mes rimes ne tombent pas des nues. Elles viennent de mon moi profond, Cristallisées par la souffrance, Et façonnées depuis l’enfance Dans le creuset de ce tréfonds. Plus sourdante que jaillissante, L’inspiration est laborieuse, Et dans mon âme gémissante, Sa gestation est douloureuse. Bientôt mon ciel va s’éclaircir, Ma muse arrivera à temps, Près de mon cœur pour l’adoucir, Au souffle tiède du printemps. 1
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