Posté(e) 15 juillet 2018 J'ai erré ma douleur sur les quais déserts de la Seine Où les eaux charrient leurs lourdes haleines ; J'ai noyé les larmes de longues amours, de courtes haines, Au gouffre profond j'y ai jeté mes chaînes. Le ciel bleu m'appartient même sans toi Je jette ici le souvenir de nos émois Ma main se tend, tu ne l'attrapes pas J'emplis mes yeux d'autres choses que toi. Ils sont des aoûts froids et des janviers plus chauds, Mon cœur vide se remplira, sans doute, à nouveau, J'irai revoir l'étang couvert de fleurs de nélombo ... Tu ne sauras jamais combien le pont était haut.
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