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Featured Replies

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_120

J'ai erré ma douleur sur les quais déserts de la Seine

Où les eaux charrient leurs lourdes haleines ;

J'ai noyé les larmes de longues amours, de courtes haines,

Au gouffre profond j'y ai jeté mes chaînes.

 

Le ciel bleu m'appartient même sans toi

Je jette ici le souvenir de nos émois

Ma main se tend, tu ne l'attrapes pas

J'emplis mes yeux d'autres choses que toi.

 

Ils sont des aoûts froids et des janviers plus chauds,

Mon cœur vide se remplira, sans doute, à nouveau,

J'irai revoir l'étang couvert de fleurs de nélombo ... 

Tu ne sauras jamais combien le pont était haut. 

Posté(e)
  • Administrateur
comment_126

La peine et la douleur suintent derrière les mots.

Quand au dernier vers, il est une terrible chute au sens propre comme au figuré.

Posté(e)
  • Auteur
  • Semeur d’échos
comment_142

Merci. 

Posté(e)
  • Auteur
  • Semeur d’échos
comment_150

P.S : Le pont n'était pas si haut que ça, finalement !

  • 7 mois plus tard...
Posté(e)

Beaucoup de mélancolie transpire de ce poème... Comme @Eathanor, le dernier vers fait froid dans le dos... mais il est des écrits qui n'ont pas valeur d'acte, heureusement ! 🙂