Posté(e) 15 juillet 20186 a Semeur d’échos comment_120 J'ai erré ma douleur sur les quais déserts de la Seine Où les eaux charrient leurs lourdes haleines ; J'ai noyé les larmes de longues amours, de courtes haines, Au gouffre profond j'y ai jeté mes chaînes. Le ciel bleu m'appartient même sans toi Je jette ici le souvenir de nos émois Ma main se tend, tu ne l'attrapes pas J'emplis mes yeux d'autres choses que toi. Ils sont des aoûts froids et des janviers plus chauds, Mon cœur vide se remplira, sans doute, à nouveau, J'irai revoir l'étang couvert de fleurs de nélombo ... Tu ne sauras jamais combien le pont était haut.
Posté(e) 15 juillet 20186 a Administrateur comment_126 La peine et la douleur suintent derrière les mots. Quand au dernier vers, il est une terrible chute au sens propre comme au figuré.
Posté(e) 16 juillet 20186 a Auteur Semeur d’échos comment_150 P.S : Le pont n'était pas si haut que ça, finalement !
Posté(e) 4 mars 20196 a Beaucoup de mélancolie transpire de ce poème... Comme @Eathanor, le dernier vers fait froid dans le dos... mais il est des écrits qui n'ont pas valeur d'acte, heureusement ! 🙂