Partager Posté(e) 15 septembre 2019 (modifié) Je pleure mes amours mortes Quand elles prenaient la porte. Mais qu'est-ce qu'on a ri Quand on vibrait au lit. Je pleure un ami mort Qu'était pas dans son tort. Pourtant qu'est-ce que j'ai ri De ses plaisanteries. Je pleure la faune et la flore Toujours trop tôt fanées, boutées si vite dehors... Mes animaux, mes fleurs, je suis empli De vos parfums, de vos cajoleries. Marc qui pleure, Marc qui rit, Je doublonne ma vie Et me dis : Merci ! Merci à la vie Qui m'a tout donné, tout repris, Mais j'en demande encore Jusqu'à ma propre mort. Lors, libéré des contingences terrestres, Je crains comme la peste Qu'on me pleure, oubliant le temps où j'étais preste À m'esbaudir avec du rire les maistres ! Modifié 15 septembre 2019 par Marc Hiver 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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