Partager Posté(e) 27 août 2019 J’ai compté les jours me séparant de toi J’ai coché les absences et les heures de joie Mes calculs sont si justes qu’ils ne veulent rien dire En secret je méprise le bonheur qui s’étire *** J’ai voulu conjuguer le désir frémissant De tes lèvres occupées à frôler doucement L’arrondi de mes joues vierges de tes baisers Fiévreuse et pathétique j’échoue à oublier Je me suis agitée au fantasme fugace De ma main sur le front d’un marmot inventé Je l’aurais cajolé lorsque l’enfance s’efface Mais l’espoir de sa vie j’échoue à l’oublier Ecrire me fait si mal, je n’ai jamais su peindre Même le triste clown ne trouve aucune beauté A chialer comme je chiale et à m’entendre geindre Coincée dans mon chagrin j’échoue à oublier Debout les bras ballants, à contempler, hagarde Dans le jardin d’en face une gouttière rouillée Le chat gourmand contemple les mésanges qui bavardent Elles disent que je mérite d’échouer à oublier Je n’ai pas réussi à hurler ma détresse Alors je t’ai tué, toi qui dans mes pensées Devais sauver de l’ombre ma chétive tendresse Au moins l’amour qui meurt je ne veux l’oublier 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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