Posté(e) 12 juillet 2018 Derrière les feuilles naissantesles marronniers et les tilleuls les écureuils, le roux du panache le plus grand des frissons ne tardera à éclore mille pensées assaillent jusqu'à l'abîme au noir de velours On plante des tuteurs aux branches fragiles on enterre les cheveux au creux des troncs tourbillonne le fouet, natte immuable les oiseaux filent vers le nord une algue serpente à l'aplomb du soleil Depuis les marais où repose le sel c'est la guerre bêchent les pieds comme des crocsVoici mes mainssur ce front de sueur je plongeraioù la fleur pousse au fond d'un miroir ivre qu'importe les bois aux saveurs barbouilléesla grande scie a nettoyé la langue blanchie de l'hiver 2
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