Posté(e) 30 juillet 20186 a comment_1079 J'ai écrasé un moustique contre le barreau de la chaise ce bruit qui perturbe l’écriture Le long de l’archet l’araignée tisse sa toile court et se rétracte prisonnière de la nappe Que reste-il des livres écrits ? que reste-il du silence ? une tasse de porcelaine livrée aux fourmis des airs de musique chauve-souris et noctambulespetites cuillères à dormir debout dans le sucre glace Entends-tu les nuages dans le ciel l'écho des trottoirspoursuivis par les ombres le sel le poivre sont orphelinsd'une table défaite Petite flamme il est minuitla rose blessée se pose à genouxles aiguilles à la verticale ébrèchent un nouveau jour Giverny Modifié 30 juillet 20186 a par Myrtille
Posté(e) 30 juillet 20186 a Administrateur comment_1099 Un poème de toute beauté dont le titre ne peut que pousser à s'en imprégner encore et encore...
Posté(e) 30 juillet 20186 a Une description poétique qui nous pleinement dans l'ambiance des jolies choses d'un coin de nature qui captive 🙂
Posté(e) 30 juillet 20186 a Auteur comment_1119 Giverny ouvre à l'écriture, sa présence se ressent, puis c’est comme le yoga tout se calme et les oreilles se tendent