Posté(e) 23 janvier 2019 au fin fond du temps les brûlures saturniennes ont tari les iris les brasiers de mots où les chardons déversent leurs griffures ont pénétré les artères du désir chaque atome dans ma chair hurle se lamente vagit au fin fond du temps le vortex s’est évaporé nonchalant m’a exilée les turbulences m’ignorent la paume assagie décline sur la neige mes sentiments 3
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