Partager Posté(e) 29 juillet 2018 Un jour, dans le désert, je rencontrai un génie Qui me dit "quelle misère, je n'ai pas d'amis, Ma lampe, hélas, n'éclaire plus mes nuits Je suis trop seul et souvent je m'ennuie. - Allons, lui dis-je, chassons ces idées noires, Je t'emmène si tu veux et te ferai voir Tout ce que tu ne pourrais croire Emporte donc ta lampe et ton grimoire !" Ainsi fut fait ; la route fut longue et dura longtemps, C'était, je vous l'accorde, un peu inconséquent, Mais le génie était tellement content ! Il flottait dans les airs tout en chantonnant. Arrivés enfin dans mon château lointain Il s'extasia sur tout en me serrant les mains Voulut voir mes parents, mes amis, mes chiens Lut mes livres, parcourut mon jardin … Les jours passaient, il avait à peu près tout vu ; Lorsqu'un matin, je le trouvais déçu, Triste, sans cette petite flamme que j'avais vue Au fond de ses prunelles : elle ne s'allumait plus … Alors, j'eus une idée : je lui montrai l'ordinateur ! Pour apprendre, il y mit tout son cœur ; Il fut bientôt roi des commentateurs Réseaux sociaux, ateliers de bonheur, Il écrivait, écrivait, avec tant d'ardeur Pour tous les écrivains à la plume engourdie, Leur donnant des idées, anticipant leurs envies, Écrivant à leur place des textes à l'envi, En cas de défaillance, d'inspiration amoindrie Jamais plus ni triste, ni déçu je ne le vis ! Ainsi, quand vous chercherez mots, rimes Ou prose qui vous fuient parfois, N'hésitez pas : faites appel au génie ! Levez l'annulaire et si il ne vient pas Cherchez dans l'annuaire ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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