Posté(e) 28 juillet 20186 a À l’ombre, le cadran solaire Espère en vain une éclaircie… Le ciel, bouché, fait grise mine : Au gré du temps qu’il fait, le temps s’est arrêté. Oublions la classe, l’usine, L’horloge ronde aux poids précis Qui bât sa coulpe, solitaire ; La montre, trottinant sa vive pirouette. Les nuages roulent leur pluie, Crépite la tôle ondulée Frappée comme tambour battant : C’est le tic-tac du temps qui mouille la girouette… Présent y chante à cœur latent Sa ronde lente, modulée, Aux flaques, vasques qu’il emplit, Mélodie surannée du mitan de l’été. mai 2006
Posté(e) 28 juillet 20186 a Administrateur comment_922 Citation Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : » Souviens-toi ! écrivait Baudelaire. Votre temps qui passe est moins oppressant et votre horloge plus clémente, quand bien même battrait-elle sa coulpe.
Posté(e) 29 juillet 20186 a C'est un peu le problème avec les cadrans solaires Ils ne sont lisibles que de jour et par beau temps. Mais ils n'en demeurent pas moins d'une fidélité exemplaire.