Partager Posté(e) 28 juillet 2018 À l’ombre, le cadran solaire Espère en vain une éclaircie… Le ciel, bouché, fait grise mine : Au gré du temps qu’il fait, le temps s’est arrêté. Oublions la classe, l’usine, L’horloge ronde aux poids précis Qui bât sa coulpe, solitaire ; La montre, trottinant sa vive pirouette. Les nuages roulent leur pluie, Crépite la tôle ondulée Frappée comme tambour battant : C’est le tic-tac du temps qui mouille la girouette… Présent y chante à cœur latent Sa ronde lente, modulée, Aux flaques, vasques qu’il emplit, Mélodie surannée du mitan de l’été. mai 2006 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés