Posté(e) 13 avril13 avril comment_194026 Je t’ai vu dans les yeux d’une charmante, au coin De son regard comme une larme retenue, Et dans ses cheveux blonds, comme déjà chenus, Que caressaient tes mains hideuses, avec soin…. Mais je t’ai vu aussi distraire le martyr Du bûcher et panser ses plaies si douloureuses, Tu consolais le fou, d’une grimace hideuse, En promettant la fin, tu le faisais sourire… Ô Temps que j’ai trouvé dans la joie et la peine, Es-tu notre ennemi, l’objet de notre haine ? Au lieu de répandre un doute ensorceleur, Réponds, et donne-nous donc, enfin, ton avis : Dieu au visage double, as-tu détruit la vie Ou es-tu ce qui lui confère sa valeur ?
Posté(e) 13 avril13 avril comment_194028 Un poème intense et très expressif qui s'intéresse à l'essentiel et mène une réflexion bellement argumentée jusqu'à son terme naturel ! Tout s'achève par une question et c'est bien ce questionnement du monde et cette recherche du sens qui caractérisent l'humanité !
Posté(e) 13 avril13 avril comment_194031 Une personnification du temps particulièrement saisissante dans des vers de qualité.
Posté(e) 13 avril13 avril comment_194046 Cette interpellation du Temps est originale : ce n’est pas ici la plainte classique contre lui, mais une tentative de compréhension. Beau poème.
Posté(e) 13 avril13 avril comment_194059 Bonne idée ce poème sur le temps, cependant je ne parviens pas vraiment à en saisir le sens.
Posté(e) 14 avril14 avril comment_194100 Le poème est beau, la forme est maîtrisée. Comme certains, le sens me reste à découvrir. La seconde strophe, un peu décalée, Nous cache ce martyr en train de rôtir.
Posté(e) 15 avril15 avril comment_194192 Ambivalent, le temps agit mais ne révèle rien - . Beau sonnet, dense et profond.
Posté(e) 17 avril17 avril comment_194289 @Rigault Une poésie que n'aurait pas désavouée Einstein ! Et hop !