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Posté(e)
comment_194026

Je t’ai vu dans les yeux d’une charmante, au coin

De son regard comme une larme retenue,

Et dans ses cheveux blonds, comme déjà chenus,

Que caressaient tes mains hideuses, avec soin….

 

Mais je t’ai vu aussi distraire le martyr

Du bûcher et panser ses plaies si douloureuses,

Tu consolais le fou, d’une grimace hideuse,

En promettant la fin, tu le faisais sourire…

 

Ô Temps que j’ai trouvé dans la joie et la peine,

Es-tu notre ennemi, l’objet de notre haine ?

Au lieu de répandre un doute ensorceleur,

 

Réponds, et donne-nous donc, enfin, ton avis :

Dieu au visage double, as-tu détruit la vie

Ou es-tu ce qui lui confère sa valeur ? 

Posté(e)
comment_194028

Un poème intense et très expressif qui s'intéresse à l'essentiel et mène une réflexion bellement argumentée jusqu'à son terme naturel !

 

Tout s'achève par une question et c'est bien ce questionnement du monde et cette recherche du sens qui caractérisent l'humanité !

 

 

Posté(e)
comment_194031

Une personnification du temps particulièrement saisissante dans des vers de qualité.

Posté(e)
comment_194046

Cette interpellation du Temps est originale : ce n’est pas ici la plainte classique contre lui, mais une tentative de compréhension. Beau poème.

Posté(e)
comment_194059

Bonne idée ce poème sur le temps, cependant je ne parviens pas vraiment à en saisir le sens.

Posté(e)
comment_194076

Une belle interrogation qui ne laisse personne indifférent…

Posté(e)
comment_194100

Le poème est beau, la forme est maîtrisée.
Comme certains, le sens me reste à découvrir.
La seconde strophe, un peu décalée,
Nous cache ce martyr en train de rôtir.

Posté(e)
comment_194192

Ambivalent, le temps agit mais ne révèle rien - . Beau sonnet, dense et profond.

Posté(e)
comment_194289

@Rigault

 

Une poésie que n'aurait pas désavouée Einstein ! Et hop !