Posté(e) 12 avril12 avril comment_193967 Dans la maison du Monde Dans la maison du Monde, au Printemps nouveau-né, Sous un plafond d'azur, la Nature dispose, Hôtesse merveilleuse, un grand tapis tout rose, Tissé de mille fleurs et l'on est étonné. C'est un domaine tendre où Bonheur a flâné, Sa fragrance abolit tout sentiment morose, Ses pétales nombreux en ronde jamais close S'envolent dans l'air pur, rêve tourbillonné. Les promeneurs ravis visitent la demeure Où danse la saison, enchantement de l'heure, Et l'âme voudrait tant prolonger ce plaisir. Mais le tapis se fane et la toile s'efface, L'ivresse est éphémère, immense est son désir, Mais le Temps triomphant montre enfin sa grimace.
Posté(e) 13 avril13 avril comment_193972 Le printemps triomphe, mais la maison du monde commence à se fissurer. Un effet de la guerre économique ?
Posté(e) 13 avril13 avril comment_193999 Une belle peinture impressionniste couchée en vers, pour une évocation subtile de l’éphémère.
Posté(e) 13 avril13 avril Auteur comment_194013 Merci à vous tous ! Ce sonnet a pour origine le très beau défi lancé par @Sophie dans le cadre du dernier jeu poétique du forum, Renaissance printanière : https://accents-poetiques.com/forums/topic/21594-la-renaissance-printanière-jeu-poétique/ J'espère que vous viendrez tous participer ! Je vous lirai avec plaisir ! 🙂
Posté(e) 13 avril13 avril comment_194017 Merci beaucoup@Alba pour cette superbe renaissance. Une métaphore fabuleuse du printemps nouveau-né. Ce printemps, ce tapis rose me fait penser aux Sakura. 🙂 Le temps insaisissable et pourtant toujours là...
Posté(e) 13 avril13 avril comment_194054 Incertain est le printemps malgré le sourire dont il se pare. Tout passe et lasse surtout si pesante est l'atmosphère. Un ressenti qui fait réfléchir.🙂
Posté(e) 14 avril14 avril Auteur comment_194082 Merci à vous, Sophie et Michèle ! Derrière toute chose, se cache une ombre...
Posté(e) 14 avril14 avril comment_194123 Le 12/04/2025 à 18:58, Alba a écrit : Dans la maison du Monde Dans la maison du Monde, au Printemps nouveau-né, Sous un plafond d'azur, la Nature dispose, Hôtesse merveilleuse, un grand tapis tout rose, Tissé de mille fleurs et l'on est étonné. C'est un domaine tendre où Bonheur a flâné, Sa fragrance abolit tout sentiment morose, Ses pétales nombreux en ronde jamais close S'envolent dans l'air pur, rêve tourbillonné. Les promeneurs ravis visitent la demeure Où danse la saison, enchantement de l'heure, Et l'âme voudrait tant prolonger ce plaisir. Mais le tapis se fane et la toile s'efface, L'ivresse est éphémère, immense est son désir, Mais le Temps triomphant montre enfin sa grimace. Tant d’imagination dans cette demeure que la nouvelle saison vient réveiller en ton ingénieux esprit Alba tant de poésie 🌟💫
Posté(e) 14 avril14 avril comment_194140 Au fond, le printemps est illusion théâtrale, éternellement baroque. C'est un superbe sonnet qui nous le rappelle.
Posté(e) 15 avril15 avril Auteur comment_194172 Merci à vous deux ! Voilà une belle référence, Thy Jeanin, le baroque ! Certes, le mouvement fait partie de la danse des atomes et le changement est la loi de toutes choses !