Posté(e) 11 avril11 avril comment_193906 Ton ombre de mollusque se vautre comme une déshérence dans ce présent décomposé Apathique boueuse morne elle toise depuis son vil limon le spectre large du vide et de l'absence Tu l'enjambes sans qu'elle ne bronche Tu lui dis que tu vas t'en extirper que tu vas l'abandonner mi-rampante mi-momifiée pour t'évaser tel un parfum... - un souffle plus loin Mais l'ombre ne répond pas trop envasée par les sédiments de l'argile qui terrent les mots et voilent la lumière.
Posté(e) 11 avril11 avril comment_193907 Un très beau poème, original et tellement symbolique, riche de résonances et de pensée !
Posté(e) 11 avril11 avril comment_193919 Une réification de l’ombre, projection du soi, dont l’envasement n’est pas sans signification.
Posté(e) 11 avril11 avril comment_193928 « Mais l'ombre ne répond pas trop envasée par les sédiments de l'argile qui terrent les mots et voilent la lumière. » Une fin toute en finesse, un texte fort dans le sens et beau dans le ton. Bravo.
Posté(e) 12 avril12 avril comment_193937 Une ombre envahissante . L ´image est bien campée et révélatrice .
Posté(e) 12 avril12 avril comment_193956 Le 11/04/2025 à 11:13, Niz-art a écrit : Ton ombre de mollusque se vautre comme une déshérence dans ce présent décomposé Apathique boueuse morne elle toise depuis son vil limon le spectre large du vide et de l'absence Tu l'enjambes sans qu'elle ne bronche Tu lui dis que tu vas t'en extirper que tu vas l'abandonner mi-rampante mi-momifiée pour t'évaser tel un parfum... - un souffle plus loin Mais l'ombre ne répond pas trop envasée par les sédiments de l'argile qui terrent les mots et voilent la lumière. Une ombre chargée, lourde … ne serait ce pas celle de l’humanité qui demeure dans l’horizontalité ? Un très beau poème 💫
Posté(e) 13 avril13 avril comment_193991 @Niz-art L'ombre de Peter Pan n'est plus ce qu'elle était... et hop !
Posté(e) 13 avril13 avril comment_194003 J'aime cette parole nue, authentique, qui ose la matière crue. L’image du mollusque-ombre est géniale.
Posté(e) 13 avril13 avril comment_194039 Entre le fantastique et le réel métaphorisé, ces vers monologuent et disent la difficulté de vivre. Je rejoins ce que vient d'écrire Florian.