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Posté(e)
comment_193864

Je n'entends plus le chant de l'eau

Qui court là-bas dans la prairie

Ni parmi la lande fleurie

Celui si tendre de l'oiseau

 

Je n'entends plus corner le vent

Dans l'épaisseur des grands cyprès

Ni le soir le cri de l'effraie

Parmi le feuillage mouvant

 

Et je n'entends plus de ta voix

Le mélodieux et doux murmure

Ni ton pas ivre d'aventure

Foulant la mousse des sous-bois

 

Car au delà de nos frontières

Résonne le bruit des combats

Où meurent les jeunes soldats

Au champ sans honneur de la guerre.

Posté(e)
comment_193867

Un contraste saisissant entre la douceur de la nature et la brutalité de la guerre.

Posté(e)
comment_193880

Comme un chant, ces mots résonnent avec force, @Illiz N'oublions jamais... Merci @Illiz

Il ne faut pas s'habituer à la guerre et préserver  la paix si fragile.

Modifié par Sophie

Posté(e)
comment_193881

Quel beau poème, Illiz !

 

C'est avec une infinie pudeur et beaucoup de discrétion que tu célèbres les charmes et les bonheurs que l'on trouve dans la nature et auprès de sa tendre aimée.

 

Le contraste final avec les ravages et les tragédies de la guerre en est accentué.

 

C'est une composition très subtile et emplie d'une émotion qui touche les coeurs !

Modifié par Alba

Posté(e)
comment_193885
Il y a 11 heures, Illiz a écrit :

Je n'entends plus le chant de l'eau

Qui court là-bas dans la prairie

Ni parmi la lande fleurie

Celui si tendre de l'oiseau

 

Je n'entends plus corner le vent

Dans l'épaisseur des grands cyprès

Ni le soir le cri de l'effraie

Parmi le feuillage mouvant

 

Et je n'entends plus de ta voix

Le mélodieux et doux murmure

Ni ton pas ivre d'aventure

Foulant la mousse des sous-bois

 

Car au delà de nos frontières

Résonne le bruit des combats

Où meurent les jeunes soldats

Au champ sans honneur de la guerre.

Ne plus entendre les sons du vivant… ce poème est notre tragédie, merci Illiz ces mots posés sur une réalité sont d’une profonde sensibilité 

Posté(e)
comment_193887

Les beautés de la nature soulignent l’absurdité et les horreurs de la guerre. Le monde a plus que jamais besoin de poésie comme celle-ci.

Posté(e)
comment_193902

Magnifique contraste, quand la douceur se change en frisson…

Posté(e)
comment_193992

@Illiz

 

Champs de ruine, champs de mines... et hop !

Posté(e)
comment_194037

La démonstration de la nuisance de la guerre par l'absurde désolation. Non seulement de beaux vers, mais engagés.