Posté(e) 10 avril10 avril comment_193864 Je n'entends plus le chant de l'eau Qui court là-bas dans la prairie Ni parmi la lande fleurie Celui si tendre de l'oiseau Je n'entends plus corner le vent Dans l'épaisseur des grands cyprès Ni le soir le cri de l'effraie Parmi le feuillage mouvant Et je n'entends plus de ta voix Le mélodieux et doux murmure Ni ton pas ivre d'aventure Foulant la mousse des sous-bois Car au delà de nos frontières Résonne le bruit des combats Où meurent les jeunes soldats Au champ sans honneur de la guerre.
Posté(e) 10 avril10 avril comment_193867 Un contraste saisissant entre la douceur de la nature et la brutalité de la guerre.
Posté(e) 10 avril10 avril comment_193880 Comme un chant, ces mots résonnent avec force, @Illiz N'oublions jamais... Merci @Illiz Il ne faut pas s'habituer à la guerre et préserver la paix si fragile. Modifié 10 avril10 avril par Sophie
Posté(e) 10 avril10 avril comment_193881 Quel beau poème, Illiz ! C'est avec une infinie pudeur et beaucoup de discrétion que tu célèbres les charmes et les bonheurs que l'on trouve dans la nature et auprès de sa tendre aimée. Le contraste final avec les ravages et les tragédies de la guerre en est accentué. C'est une composition très subtile et emplie d'une émotion qui touche les coeurs ! Modifié 10 avril10 avril par Alba
Posté(e) 11 avril11 avril comment_193885 Il y a 11 heures, Illiz a écrit : Je n'entends plus le chant de l'eau Qui court là-bas dans la prairie Ni parmi la lande fleurie Celui si tendre de l'oiseau Je n'entends plus corner le vent Dans l'épaisseur des grands cyprès Ni le soir le cri de l'effraie Parmi le feuillage mouvant Et je n'entends plus de ta voix Le mélodieux et doux murmure Ni ton pas ivre d'aventure Foulant la mousse des sous-bois Car au delà de nos frontières Résonne le bruit des combats Où meurent les jeunes soldats Au champ sans honneur de la guerre. Ne plus entendre les sons du vivant… ce poème est notre tragédie, merci Illiz ces mots posés sur une réalité sont d’une profonde sensibilité
Posté(e) 11 avril11 avril comment_193887 Les beautés de la nature soulignent l’absurdité et les horreurs de la guerre. Le monde a plus que jamais besoin de poésie comme celle-ci.
Posté(e) 11 avril11 avril comment_193902 Magnifique contraste, quand la douceur se change en frisson…
Posté(e) 13 avril13 avril comment_194037 La démonstration de la nuisance de la guerre par l'absurde désolation. Non seulement de beaux vers, mais engagés.