Posté(e) 17 mars17 mars comment_192059 Te souvient-il, ma mie ? De ce matin d’avril, te souvient-il ma mie ? Quand nos pas réveillaient la nature endormie Et qu’au son de ta voix un buisson d’églantine, Pour mieux t’apercevoir, écartait ses courtines ? Des gouttes de rosée, aux graviers de l’allée, Avaient fait des cristaux d’une larme volée À quelque belle étoile, usant de privautés, Qui, d’un regard ému, jalousait ta beauté. Déjà tu t’éloignais, franchissais le portail, Et quand ta main aimée a fermé le vantail, Comment aurais-je su que tu montais à Dieu Et que cet au revoir deviendrait un adieu ? (Tarentaise, le 17 mars 2025) - Illustration Pixabay libre de droits
Posté(e) 17 mars17 mars comment_192060 Un poème bucolique évoluant vers une grande symbolique et un final infiniment touchant ! Une lecture belle et tendre !
Posté(e) 17 mars17 mars comment_192061 Le basculement du souvenir à la douleur de l’absence est très poignant.
Posté(e) 17 mars17 mars comment_192068 Un poème émouvant, d’autant qu’il concerne le domaine intime et joliment illustré par des églantines. Modifié 17 mars17 mars par Jeep
Posté(e) 17 mars17 mars Administrateur comment_192069 Un poème bucolique ourlé d'amour ne peut laisser insensible.
Posté(e) 17 mars17 mars comment_192074 Un hommage d'une élégance rare où l'instant est suspendu pour l'éternité. Ce poème est d'une grande beauté, cher @Tarentaise
Posté(e) 17 mars17 mars comment_192096 Une recherche certaine dans l'expression, le ton savant et noble.
Posté(e) 17 mars17 mars comment_192099 Trois quatrains gracieux et intemporels qui rappellent ce méchant hiatus: l'amour, la mort.
Posté(e) 18 mars18 mars comment_192115 Belle finesse d’écriture pour évoquer le souvenir d’ un amour qui subsiste au delà de la mort.
Posté(e) 19 mars19 mars comment_192229 Le 17/03/2025 à 08:04, Tarentaise a écrit : Te souvient-il, ma mie ? De ce matin d’avril, te souvient-il ma mie ? Quand nos pas réveillaient la nature endormie Et qu’au son de ta voix un buisson d’églantine, Pour mieux t’apercevoir, écartait ses courtines ? Des gouttes de rosée, aux graviers de l’allée, Avaient fait des cristaux d’une larme volée À quelque belle étoile, usant de privautés, Qui, d’un regard ému, jalousait ta beauté. Déjà tu t’éloignais, franchissais le portail, Et quand ta main aimée a fermé le vantail, Comment aurais-je su que tu montais à Dieu Et que cet au revoir deviendrait un adieu ? (Tarentaise, le 17 mars 2025) - Illustration Pixabay libre de droits Des vers qui transportent l’âme doucement vers l’éternité…la sienne, la nôtre, soumis que nous sommes chaque jour à l’incertitude savourons les instants que la vie nous offre avec gratitude 🙏 Merci pour ce poème qui ne meurt pas lui😉
Posté(e) 19 mars19 mars comment_192292 Très joli poème @Tarentaise, doux et triste. Je ne m'attendais pas à cette fin...
Posté(e) 19 mars19 mars comment_192303 Un poème amoureux qui rappelle combien il faut embrasser chaque jour.