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comment_192059

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Te souvient-il, ma mie ?

 

De ce matin d’avril, te souvient-il ma mie ?

Quand nos pas réveillaient la nature endormie

Et qu’au son de ta voix un buisson d’églantine,

Pour mieux t’apercevoir, écartait ses courtines ?

 

Des gouttes de rosée, aux graviers de l’allée,

Avaient fait des cristaux d’une larme volée

À quelque belle étoile, usant de privautés,

Qui, d’un regard ému, jalousait ta beauté.

 

Déjà tu t’éloignais, franchissais le portail,

Et quand ta main aimée a fermé le vantail,

Comment aurais-je su que tu montais à Dieu

Et que cet au revoir deviendrait un adieu ?

 

(Tarentaise,  le 17 mars 2025)

- Illustration Pixabay libre de droits

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comment_192060

Un poème bucolique évoluant vers une grande symbolique et un final infiniment touchant !

 

Une lecture belle et tendre !

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comment_192068

Un poème émouvant, d’autant qu’il concerne le domaine intime et joliment illustré par des églantines.

Modifié par Jeep

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comment_192074

Un hommage d'une élégance rare où l'instant est suspendu pour l'éternité. Ce poème est d'une grande beauté, cher @Tarentaise

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comment_192096

Une recherche certaine dans l'expression, le ton savant et noble.

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comment_192099

Trois quatrains gracieux et intemporels qui rappellent ce méchant hiatus: l'amour, la mort.

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comment_192115

Belle finesse d’écriture pour évoquer le souvenir d’ un amour qui subsiste au delà de la mort.

Posté(e)
comment_192229
Le 17/03/2025 à 08:04, Tarentaise a écrit :

265-Tesouvient-ilmamie.jpg.74026a4cf321c443d4f22efeaad217c3.jpg

 

 

Te souvient-il, ma mie ?

 

De ce matin d’avril, te souvient-il ma mie ?

Quand nos pas réveillaient la nature endormie

Et qu’au son de ta voix un buisson d’églantine,

Pour mieux t’apercevoir, écartait ses courtines ?

 

Des gouttes de rosée, aux graviers de l’allée,

Avaient fait des cristaux d’une larme volée

À quelque belle étoile, usant de privautés,

Qui, d’un regard ému, jalousait ta beauté.

 

Déjà tu t’éloignais, franchissais le portail,

Et quand ta main aimée a fermé le vantail,

Comment aurais-je su que tu montais à Dieu

Et que cet au revoir deviendrait un adieu ?

 

(Tarentaise,  le 17 mars 2025)

- Illustration Pixabay libre de droits

Des vers qui transportent l’âme doucement vers l’éternité…la sienne, la nôtre, soumis que nous sommes chaque jour à l’incertitude savourons les instants que la vie nous offre avec gratitude 🙏 

Merci pour ce poème qui ne meurt pas lui😉

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comment_192292

Très joli poème @Tarentaise, doux et triste. Je ne m'attendais pas à cette fin...

Posté(e)
comment_192303

Un poème amoureux qui rappelle combien il faut embrasser chaque jour.