Posté(e) 15 mars15 mars comment_191965 À toi qui nous octroies, à nous les disgraciés, Ton pardon et ta grâce et ton amour étrange ; À toi, dieu sans regard ou au regard d'acier Qui aime dans l'humain ce qui est fait de fange ; À toi dont les sabots frappant contre le sol Rythment la danse insane et les plaisirs des fous Qui n'ont pas entendu les semonces de Paul Et t'aiment seulement pour ton savoir de loup ! Nous t'aimons pour la femme et l'homme délivrés De l'injonction chrétienne et sa perversité ! À toi, qui nous imprègnes d'une odeur de buffle Qui approches pour nous embrasser ton beau mufle ; À toi, Satan, ces vers à la diable et fort laids, Car je me sais par toi chéri et pardonné.
Posté(e) 15 mars15 mars comment_191967 Un superbe poème, d'une grande élégance ! Le ton un rien provocant lui sied fort bien ! J'ai beaucoup aimé !
Posté(e) 15 mars15 mars comment_191975 Tant à dire sur cet être... surnaturé! Beau sonnet audacieux d'un révolté - un résistant? - dont la chute est brillante... comment dire: luciférienne!