Posté(e) 15 mars15 mars comment_191955 Aubes égarées dans les brumes Où se noient lentement les villes Où les villages sont des îles Sur un océan blanc d'écumes Où nul passant ne s'aventure Au fond des sentes solitaires Où dépérissent les lumières D'une nue vaguement impure Où les blés sont encore verts Où sur les toits le vent d'hiver Peigne les longues fumées bleues Tandis qu'aux lointains tumultueux Flottent comme des oriflammes Les lambeaux épars de mon âme.
Posté(e) 15 mars15 mars comment_191956 Un très beau poème qui est aussi un paysage d'âme, intense et subtil, tout en finesse !
Posté(e) 15 mars15 mars comment_191957 Un poème vaporeux, qui m'a fait penser à paysage de Turner. La dernière strophe, avec ces "lambeaux épars de mon âme", est poignante.
Posté(e) 15 mars15 mars comment_191960 L’hiver s’attarde et plombe le moral dans un sonnet néoclassique.
Posté(e) 15 mars15 mars comment_191973 La brume, dans ses effets les plus jolis comme les plus maudits. L'image est forte, qui va de l'extérieur à l'intérieur.
Posté(e) 15 mars15 mars comment_191979 Une antre de l'hiver aux si belles métaphores empreintes de tant de tristesse, @Illiz
Posté(e) 16 mars16 mars comment_192008 Il y a 23 heures, Illiz a écrit : Aubes égarées dans les brumes Où se noient lentement les villes Où les villages sont des îles Sur un océan blanc d'écumes Où nul passant ne s'aventure Au fond des sentes solitaires Où dépérissent les lumières D'une nue vaguement impure Où les blés sont encore verts Où sur les toits le vent d'hiver Peigne les longues fumées bleues Tandis qu'aux lointains tumultueux Flottent comme des oriflammes Les lambeaux épars de mon âme. Les sonnets d’illiz enchantent ma lecture qui devient symphonique 😌
Posté(e) 16 mars16 mars comment_192042 Comme j'aime cette âme qui nage entre nuages bas et brumes du même nom.