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comment_191955

Aubes égarées dans les brumes

Où se noient  lentement les villes

Où les villages sont des îles

Sur un océan blanc d'écumes

 

Où nul passant ne s'aventure

Au fond des sentes solitaires

Où dépérissent les lumières

D'une nue vaguement impure

 

Où les blés sont encore verts

Où sur les toits le vent d'hiver

Peigne les longues fumées bleues

 

Tandis qu'aux lointains tumultueux

Flottent comme des oriflammes

Les lambeaux épars de mon âme.

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comment_191956

Un très beau poème qui est aussi un paysage d'âme, intense et subtil, tout en finesse !

Posté(e)
comment_191957

Un poème vaporeux, qui m'a fait penser à paysage de Turner. La dernière strophe, avec ces "lambeaux épars de mon âme", est poignante.

Posté(e)
comment_191960

L’hiver s’attarde et plombe le moral dans un sonnet néoclassique.

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comment_191973

La brume, dans ses effets les plus jolis comme les plus maudits. L'image est forte, qui va de l'extérieur à l'intérieur.

Posté(e)
comment_191979

Une antre de l'hiver aux si belles métaphores empreintes de tant de tristesse, @Illiz

Posté(e)
comment_191998

Un printemps hésitant qui chavire les âmes…

Posté(e)
comment_192008
Il y a 23 heures, Illiz a écrit :

Aubes égarées dans les brumes

Où se noient  lentement les villes

Où les villages sont des îles

Sur un océan blanc d'écumes

 

Où nul passant ne s'aventure

Au fond des sentes solitaires

Où dépérissent les lumières

D'une nue vaguement impure

 

Où les blés sont encore verts

Où sur les toits le vent d'hiver

Peigne les longues fumées bleues

 

Tandis qu'aux lointains tumultueux

Flottent comme des oriflammes

Les lambeaux épars de mon âme.

Les sonnets d’illiz enchantent ma lecture qui devient symphonique 😌

Posté(e)
comment_192042

Comme j'aime cette âme qui nage entre nuages bas et brumes du même nom.