Posté(e) jeudi à 21:41 Les formes Les lieux et mon corps ont une forme Lorsque les formes se comprennent J’ai en moi des endroits inséparables Un sourire intérieur Les mains fourmillent C’est un apaisement Le trait du coquillage qui se referme Ce trait est une paupière Deux paupières pour refermer le monde Je suis un bâton fixé sur une lamelle de bois Et ces formes sont des cerceaux qui me grandissent Le cou de ces femmes-girafes Et lorsque l’un d’eux est bouleversé Je le suis aussi et s’ils l’étaient tous Ma tête pendrait et mes jambes Aussi grandes pourraient-elles l’être S’arrêteraient de marcher et mon bâton Ferait des ronds pour qu’ensemble Nous nous engouffrions Mais il me semble qu’il reste un peu de place Pour accueillir d’autres cerceaux Et les enfants jouent dans la cour 1 1
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