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Featured Replies

Posté(e)
comment_190912

La lumière en effraction
glisse sur mes jambes nues
réchauffe mon sourire
soudainement enhardi 
Je laisse parler l’animal intérieur
et mon regard s’arrondir 
quand tourne le chemin
Mes mots vont se cambrer
Ma bouche moins saigner
Le ciel veut se déplier
dans sa minceur de bleu
peut-être une embellie

un en-dehors heureux
une neuve voilure
pour voyager plus loin
J’ai trop songé à la mort
cette lame de fond
cette marche suspendue dans le vide
peine trop longtemps cuvée
inscrite dans la chair
on meurt à se croire si peu de choses
Il faudrait demander pardon
dans la langue des dieux 
pour accueillir la grâce

dont on nous fait offrande

après l'effondrement 


 

Posté(e)
comment_190919

Un très beau mouvement ascendant : de l'obscurité à la lumière, de la mort à la grâce. 

"On meurt à se croire si peu de choses" : cela résonne si profondément.

Posté(e)
comment_190926

Un merveilleux poème d'une sensibilité extrême !

 

Un récit qui touche les coeurs, de la chute à la renaissance...

 

Nombreux sont ceux qui poussent les âmes dans l'abime de la désespérance, et cela, sans le moindre scrupule. Faut-il y voir les démons de notre monde ?

Posté(e)
comment_190931
Il y a 3 heures, Lina a écrit :

Je laisse parler l’animal intérieur

qui permet le réflexe de survie. Un poème riche d’une expérience de vie.

Posté(e)
comment_190944

@Lina

 

Moi, je laisse parler le lémurien qui est en moi ! Et hop !

Posté(e)
comment_190959

Ce poème capture un instant de grâce et de réconciliation avec soi-même, où la lumière extérieure devient le miroir d'une lumière intérieure ... 

 

 

Posté(e)
comment_190976

Tes mots sont si vivants ( Mes mots vont se cambrer) et si troublants... d'une intensité profonde.

Une belle renaissance, @Lina

Posté(e)
comment_191023

Sensibilité et et lumière se confondent chacun de vos  vers @Lina

Posté(e)
comment_191043
Le 28/02/2025 à 19:37, Lina a écrit :

une neuve voilure
pour voyager plus loin
J’ai trop songé à la mort
cette lame de fond

Termes somptueux pour dépasser l'animalité. Faut-il qu'elle s'effondre pour tutoyer la grâce?

Posté(e)
comment_191058

Ce texte me fat irrésistiblement songer aux  Rita Mitsuko ... Si l'ombre de la mort plane il y a une cambrure de défi et pour dérisoire qu'est le combat, l'enjeu en vaut la chandelle.