Posté(e) 28 février28 févr. comment_190912 La lumière en effraction glisse sur mes jambes nues réchauffe mon sourire soudainement enhardi Je laisse parler l’animal intérieur et mon regard s’arrondir quand tourne le chemin Mes mots vont se cambrer Ma bouche moins saigner Le ciel veut se déplier dans sa minceur de bleu peut-être une embellie un en-dehors heureux une neuve voilure pour voyager plus loin J’ai trop songé à la mort cette lame de fond cette marche suspendue dans le vide peine trop longtemps cuvée inscrite dans la chair on meurt à se croire si peu de choses Il faudrait demander pardon dans la langue des dieux pour accueillir la grâce dont on nous fait offrande après l'effondrement
Posté(e) 28 février28 févr. comment_190915 Un poème qui chante la résilience avec douceur et sensibilité.
Posté(e) 28 février28 févr. comment_190919 Un très beau mouvement ascendant : de l'obscurité à la lumière, de la mort à la grâce. "On meurt à se croire si peu de choses" : cela résonne si profondément.
Posté(e) 28 février28 févr. comment_190926 Un merveilleux poème d'une sensibilité extrême ! Un récit qui touche les coeurs, de la chute à la renaissance... Nombreux sont ceux qui poussent les âmes dans l'abime de la désespérance, et cela, sans le moindre scrupule. Faut-il y voir les démons de notre monde ?
Posté(e) 28 février28 févr. comment_190931 Il y a 3 heures, Lina a écrit : Je laisse parler l’animal intérieur qui permet le réflexe de survie. Un poème riche d’une expérience de vie.
Posté(e) 1 mars1 mars comment_190944 @Lina Moi, je laisse parler le lémurien qui est en moi ! Et hop !
Posté(e) 1 mars1 mars comment_190959 Ce poème capture un instant de grâce et de réconciliation avec soi-même, où la lumière extérieure devient le miroir d'une lumière intérieure ...
Posté(e) 1 mars1 mars comment_190976 Tes mots sont si vivants ( Mes mots vont se cambrer) et si troublants... d'une intensité profonde. Une belle renaissance, @Lina
Posté(e) 2 mars2 mars comment_191023 Sensibilité et et lumière se confondent chacun de vos vers @Lina
Posté(e) 2 mars2 mars comment_191043 Le 28/02/2025 à 19:37, Lina a écrit : une neuve voilure pour voyager plus loin J’ai trop songé à la mort cette lame de fond Termes somptueux pour dépasser l'animalité. Faut-il qu'elle s'effondre pour tutoyer la grâce?
Posté(e) 2 mars2 mars comment_191058 Ce texte me fat irrésistiblement songer aux Rita Mitsuko ... Si l'ombre de la mort plane il y a une cambrure de défi et pour dérisoire qu'est le combat, l'enjeu en vaut la chandelle.