Posté(e) 27 février27 févr. comment_190856 Dans le silence où le temps s'élastique, dans le parfum boisé des lentisques un oiseau plane comme un cerf volant dessus les pierres et les marbres blancs. Les roses du désert éclosent dans l'ombre où tous les bateaux sombrent et oublient leurs promesses d'éternité les épitaphes sont à pleurer. Pourtant l'herbe est tendre, les fleurs jaunes ressemblent à des soleils, à des couronnes et le printemps, même ici, chante le renouveau. Oserai-je, la prochaine fois, amener mes pinceaux ? Le ciel reflète ton âme et je deviens désert, silence et flammes quelque chose bondit sur l'immobile. Ce sera désormais plus facile. Parmi tous ces cœurs qui ne battent plus le mien bat encore et il a beaucoup plu. L'allée où tu reposes a des allures d’éden ô ce parfum de roses qui calme ma peine ! (joailes -) 27 février 2025
Posté(e) 27 février27 févr. comment_190862 Une visite poétique en un lieu de recueillement, qui ne peut laisser indifférent. La forme séduit, le fond émeut profondément.
Posté(e) 28 février28 févr. comment_190870 Une écriture d’une grande délicatesse. Le dernier quatrain est profondément vibrant.
Posté(e) 28 février28 févr. comment_190872 Un poème très touchant, une présence qui ne peut s'effacer !
Posté(e) 28 février28 févr. comment_190876 Difficile de commenter cela. Chacun a sa manière de « catharsiser ». Surtout lorsque c’est un enfant qui repose, même dans un jardin de roses.
Posté(e) 28 février28 févr. Administrateur comment_190899 Tu sais décidément, comme quelques autres, me toucher en plein cœur avec certains de tes poèmes.
Posté(e) 1 mars1 mars comment_191005 Un beau poème comme vous en écrivez souvent, prenant et touchant. Impatient de vous lire encore.
Posté(e) 2 mars2 mars comment_191021 Dans chaque ligne une empreinte fugitive de l’absence… Merci chère @Joailes ! Modifié 2 mars2 mars par Tarentaise
Posté(e) 2 mars2 mars comment_191041 Poème état d'âme très émouvant qui a quelque chose de verlainien. J'y sens toute l'ambiguïté du cimetière, lieu de désolation et de sérénité, étrange osmose des contraires.
Posté(e) 2 mars2 mars comment_191061 Les cimetières sont des jardins où l'on cultive le souvenir. Le tien est si vrai qu'on s'y promène familièrement. Oui, amènes y tes pinceaux...
Posté(e) 2 mars2 mars comment_191069 Le 27/02/2025 à 22:45, Joailes a écrit : Dans le silence où le temps s'élastique, dans le parfum boisé des lentisques un oiseau plane comme un cerf volant dessus les pierres et les marbres blancs. Les roses du désert éclosent dans l'ombre où tous les bateaux sombrent et oublient leurs promesses d'éternité les épitaphes sont à pleurer. Pourtant l'herbe est tendre, les fleurs jaunes ressemblent à des soleils, à des couronnes et le printemps, même ici, chante le renouveau. Oserai-je, la prochaine fois, amener mes pinceaux ? Le ciel reflète ton âme et je deviens désert, silence et flammes quelque chose bondit sur l'immobile. Ce sera désormais plus facile. Parmi tous ces cœurs qui ne battent plus le mien bat encore et il a beaucoup plu. L'allée où tu reposes a des allures d’éden ô ce parfum de roses qui calme ma peine ! (joailes -) 27 février 2025 Tendresse et mélancolie se dégagent de ce poème Joailes avec grâce où l’instant de la finitude s’élève au souffle du printemps annonçant le renouveau… sûr que ce moment est à sublimer , donc n’oublie pas tes pinceaux 😉
Posté(e) 2 mars2 mars Auteur comment_191081 Merci, vous tous ! @Jeep @Florian @Alba @Diane @Eathanor @Illiz @Marc Hiver @Sophie @Jean Luc @Tarentaise @Thy Jeanin @Daniel Muller-Ferguson et @Nâau