Posté(e) 3 février (modifié) Sur la grève cannoise une douce soirée Sous la lune si blanche qu’on dirait qu’elle a Sur ce monde très froid posé deçà delà Son regard qu’elle a blêmi qu’elle est effarée Sur le sable tout blanc c’est des larmes que j’ai Pleurées en pensant à la vie noire qu’il a Oubliée cet Être si suprême et si las Qu’il ne s’inquiète pas de l’espoir ravagé Dans l’eau où je patauge je vois mon reflet Mes joues sont très creusées et mes yeux sont cernés D’un cercle noir et bleu et je suis éraflé Je fume encore et sens dans les volutes bleus Mon esprit s’envoler indéniablement seul Le monde n’est qu’un nœud et sur lequel il pleut Modifié 3 février par Rigault 1
Messages recommandés