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Posté(e)

Les tièdes musardent une gueule dolente,
La bouche baveuse, leur esprit éclopé,
La pensée stérile d’une âme somnolente,
Les genoux écorchés à force de ramper.

Ce sont des cadavres attiédis par l'âge,
L’indolore agonie, le sommeil s'attardant,
Sous le soleil ils vont, banals et sans visages,
Marcher au tombeau froid jusqu'à l'enfer ardent.

Des désirs creux mènent aux plus gelés des pôles,
Les copains dociles des tyrans furibonds,
Déclare nonchalant en haussant les épaules,
"Tous ont un peu raison, tout est vain, à quoi bon ?"

Un guide froid conduit ce sinistre cortège,
Une bête immonde le ventre fécondant
De vilaines carnes dans un triste manège,
La bride harnachée avec le mors aux dents.

Qui prétend exister sans une fois maudire
Son inhumanité ? Voyez vos mains vermeilles !
Hurlez ! Révoltez-vous ! Lutter sans tiédir !
Les humains fraternels, monstrueuses merveilles.

Ô combien je chéris les bouillants les glacés,
De conflit la pensée va naître pour prétendre
Éclore ; tel le Beau la fleur d'or enchâssé,
Ou les ronces brunes serpentant pour s'étendre.

Les tièdes coupables, plus qu'aucun mammifère,
Devront devant leur dieu à la fin comparaitre,
Ils descendront au fond des cercles des enfers,
Aux neuvièmes niveaux là où souffrent les traîtres.

Dieu hait et vomira, les déments qui somnole,

Les ahuris beuglent, ressemblent au bétail,

La cohorte aveugle aura pour sa langue molle,

Une bouche cousue comme aux épouvantails.

Soyez comme un enfant, aucun d'eux ne nait tièdes,
Ils sont chaleur pareille au baiser du soleil,
Hurlez ! Révoltez-vous ! Liez-vous par l'entraide !
Les humains fraternels, monstrueuses merveilles.

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