Posté(e) 2 février Aux quatre vents En ces jours où les vents brident notre boussole Non pas les vents du ciel, mais ceux tout azimuts Qui montent en déroute, est-ce un do, non, un ut Chacun s’y précipite en grande girandole. Chanter puis aboyer, y laisser son obole Une pâle caresse, un puissant uppercut, Tout cela dépendra de l’état de son luth Et de l’écho des monts qui bien souvent s’affole. Quand la gorge enrouée on se met à douter De la branche où encor nous sommes arc-boutés Fuyez disent les uns, restez disent les autres. Il n’est déjà plus temps et les sables mouvants Des dunes des déserts, chassant les bons apôtres Nos mots désassemblés gisent aux quatre vents. (Tarentaise, le 2 février 2025) Illustration Pixabay libre de droits 1 1
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