Posté(e) 26 janvier26 janv. comment_188182 Comme pour s’asphyxier, il rougit et rougit Plus encor s’il essaie d’arrêter de rougir, Le visage écarlate, anxieusement il rit. Echec des stratégies…. Ça va de mal en pire. Pour commettre une faute, il faut vouloir le faire, Mais l’on ne se fait pas du mal en le voulant. Malgré cela, sans aucun doute, à cet enfer, Il préfèrerait celui du fautif ; pourtant, Il s’invente des fautes qu’il n’a pas commises. Peut-être rient-ils vraiment, les autres. Peut-être N’est-il pas sans raison l’indicible mal-être ? Si seul, d’une solitude d’être, à présent, A être ce qu’il est, la face rouge sang, Plus de trajet tracé, il meurt s’il n’improvise.
Posté(e) 26 janvier26 janv. comment_188186 Un poème douloureux et touchant, une asphyxie d'être, vécue de l'intérieur !
Posté(e) 26 janvier26 janv. comment_188189 Il y a 2 heures, Rigault a écrit : Si seul, d’une solitude d’être, à présent, A être ce qu’il est, la face rouge sang, Plus de trajet tracé, il meurt s’il n’improvise. Un mal-être palpable et finement exprimé. Un très beau tercet qui nous interpelle et suscite notre empathie.
Posté(e) 26 janvier26 janv. comment_188192 Accepter qui l'on est (encore faut-il l'expérimenter) n'est pas un monde facile.
Posté(e) 26 janvier26 janv. comment_188221 Conséquence sans doute, D'un dur harcèlement Qu'il n'a pas mérité...
Posté(e) 26 janvier26 janv. comment_188258 Une description presque clinique de l’embarras suprême du timide qui voudrait disparaître sous terre dans certaines situations, alors qu’il n’a rien à se reprocher . Modifié 27 janvier27 janv. par Jeep
Posté(e) 26 janvier26 janv. comment_188259 il y a 3 minutes, Jeep a écrit : Une description presque clinique de l’embarras suprême du timide qui voudrait disparaître sous terre dans certaines situations, alors qu’il n’a rien à se rapprocher. Quasi pathologique tout de même …
Posté(e) 27 janvier27 janv. comment_188276 Il y a 20 heures, Rigault a écrit : Peut-être rient-ils vraiment, les autres. Peut-être N’est-il pas sans raison l’indicible mal-être ? Bonjour @Rigault, merci pour ce texte trés bien construit. (j'ai pensé par instants aux caractères de la Bruyère pour le sujet traité). La première partie de votre poème évoque la honte dans ses manifestations physiques, donc visibles. Puis le texte imagine les raisons de cet état. Le passage cité capital (à mon sens) qui s'interroge sur la part de réel ou de purement 'spéculatif', (récurrence du 'peut-être ( dans le même vers.) Plus grave, N'y a t-il pas une part de déterminisme ( lié à l'enfance?) à l'origine de cet être (qui est) mal > mal-être Par ailleurs beaucoup de rythme et des constructions audacieuses dans les vers. Etoile🌟
Posté(e) 27 janvier27 janv. Administrateur comment_188294 Vous êtes parvenu à mettre habilement en vers cette honte. Le sous-titre de ce sonnet pourrait d'ailleurs être : Un grand moment de solitude 😉
Posté(e) 27 janvier27 janv. comment_188327 Une analyse fine de l'érythrophobie qui me rappelle celles de Rousseau et de Jules Renard.