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Featured Replies

Posté(e)
comment_186977

 

Les jardins de l’enfance

Ne sont qu’étincelles

Et refuge maladroit

Dans la profondeur irraisonnée

Des sables mouvants

Et des vignes vengeresses

 

C’est en sculptant l’écume

Dans le mystère d’une boussole

Que l’absence n’est qu’escalade enfiévrée

Pour les parfums du crépuscule

 

Morsures et frissons éphémères

Où la sève clandestine déambule

Sur d’autres berges aux dos courbatus

Et chemine de cicatrices

En sombres et brumeuses révoltes

 

La douleur insolente

Se faufile et bouscule les ruines

Dans les fêlures qui serpentent

Et qui nous séparent

Un peu plus chaque jour

Des couleurs de la soif.

 

 

 

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_186978

Des jardins bien éloignés en effet, reste l'effrayant présent que tu peins de façon si expressive !

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_186981

Au-delà des mots l’idée d’une souffrance que la mémoire des jardins de l’enfance ne parvient pas à soulager.

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_187012

Mine de rien, un fabuleux raccourci, des jardins de l'enfance au désert que suggère la chute!

Posté(e)
comment_187019

Un poème très surréaliste qu'on peut apprécier... ou pas. La première strophe laisse présager le développement d'un thème... introuvable dans la suite.

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_187053

@Pierre

 

Hip ! Hip ! Hourra ! Et hop !