Posté(e) 8 janvier Les jardins de l’enfance Ne sont qu’étincelles Et refuge maladroit Dans la profondeur irraisonnée Des sables mouvants Et des vignes vengeresses C’est en sculptant l’écume Dans le mystère d’une boussole Que l’absence n’est qu’escalade enfiévrée Pour les parfums du crépuscule Morsures et frissons éphémères Où la sève clandestine déambule Sur d’autres berges aux dos courbatus Et chemine de cicatrices En sombres et brumeuses révoltes La douleur insolente Se faufile et bouscule les ruines Dans les fêlures qui serpentent Et qui nous séparent Un peu plus chaque jour Des couleurs de la soif. 2 1
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