Posté(e) 8 janvier8 janv. comment_186977 Les jardins de l’enfance Ne sont qu’étincelles Et refuge maladroit Dans la profondeur irraisonnée Des sables mouvants Et des vignes vengeresses C’est en sculptant l’écume Dans le mystère d’une boussole Que l’absence n’est qu’escalade enfiévrée Pour les parfums du crépuscule Morsures et frissons éphémères Où la sève clandestine déambule Sur d’autres berges aux dos courbatus Et chemine de cicatrices En sombres et brumeuses révoltes La douleur insolente Se faufile et bouscule les ruines Dans les fêlures qui serpentent Et qui nous séparent Un peu plus chaque jour Des couleurs de la soif.
Posté(e) 8 janvier8 janv. Semeur d’échos comment_186978 Des jardins bien éloignés en effet, reste l'effrayant présent que tu peins de façon si expressive !
Posté(e) 8 janvier8 janv. Semeur d’échos comment_186981 Au-delà des mots l’idée d’une souffrance que la mémoire des jardins de l’enfance ne parvient pas à soulager.
Posté(e) 8 janvier8 janv. Administrateur comment_187000 du surréalisme pur jus pour du Pierre pur jus. C'est lassant mais comme toujours... j'ai adoré 🙂
Posté(e) 8 janvier8 janv. Semeur d’échos comment_187012 Mine de rien, un fabuleux raccourci, des jardins de l'enfance au désert que suggère la chute!
Posté(e) 8 janvier8 janv. comment_187019 Un poème très surréaliste qu'on peut apprécier... ou pas. La première strophe laisse présager le développement d'un thème... introuvable dans la suite.