Posté(e) 6 décembre 2024 À la place du ciel je pose son visage Et même les oiseaux en seront étonnés, Lorsqu’écoutant son chant semblable à leur ramage, Ils reverront le nid où naguère ils sont nés Et ses yeux leur seront une mémoire claire Des jardins de miracle et d’extrême horizon, Quand ils verront perler au bord de sa paupière Une larme de joie au seuil de la saison. L’espace est encombré de rivières sauvages Et d’épaisses forêts où elle est sans pareille, Car j’y vois son sourire et ses tendres ravages Et j’entends ses appels, que perçoit mon oreille En un rêve éveillé, m’indiquant les rivages Vers lesquels il se peut qu’un beau jour j’appareille. 3 1
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