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Onirites (3)


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Posté(e) (modifié)

      Je me plaignais des ragoumétries, ces contraintes qui s’entassent et vous rendent la vie impossible, disais-je en grand discours, et que je considérais comme effets d’une secte.

 

     Je me promenais dans ce rêve au milieu de paysages vastes et dangereux, ornés de montagnes et forêts, fort inquiet de m’y trouver sans délai ni cordiéro-digue

 

      Je me réveille ce matin pluvieux avec Julien Clerc dont la voix raisonne en cette fin de rêve :

      « Affolons les saisons / Que tout le monde ait compris... »

 

       Je ne sais auprès de qui j’insistais pour qu’on m’accordât absolument la polygésinalité, qui semblait assez une allusion au « pluriamour ».

 

       Je ne sais contre qui nous nous dressions avec tant de véhémence, mais il ne s’agissait pas moins que d’asséner ceci : nous avions réduit à néant, criais-je, les deniers malmenants !

 

       Je quittai à regret ma sieste, avec dans la tête cette jeune fille qui qualifiait Proust de mal logique.

 

      Je rencontrais quelqu’un – toujours la même – qui me racontait la vie loin de moi, et je me rendais compte – une fois de plus (car je fais souvent ce rêve) – qu’ayant cru m’asseoir à la table du roi, je n’avais fait qu’y bouffonner, et que je le savais bien, mais que cela m’était sorti de l’auberge.

 

      Le dirai-je ? Je m’adressai à mon sexe comme à un saint dont on demande la protection : « Pauvre petit zooïde, protégez-moi. » Ce qui se prononçait zoïzoïde et n’était que bien peu éloigné de zozioïde. Car ces formes concurrentes, dans mon rêve, alternaient sous les deux espèces du signifiant écrit et oral, telles les trois formes d’une même unité.

 

   « Les armorioles sont fleuri(e)s » me glisse quelqu’un (homme ou femme ?) qui me surprend touchant mes aréoles.

Un peu plus tard, une voix chante (à la manière du film « La cité de la peur ») : « Faisandez comme moi, dansez la carioca. » (Diable ! serait-ce que mon torse nu, à mon âge, ne fasse plus assez jeune ?)

 

     Un homme fait le singe sur la longue antenne d’un toit, ployée sous son poids. Je décide de surveiller l’orthographe des spectateurs prenant des notes. J’aperçois ceci : « Un bonobo, des bonobelles. »

 

 

 

 

Modifié par Thy Jeanin
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