Posté(e) 27 novembre Dans sa fragilité se savoure l’instant Dune fine dentelle effleurant le visage, Tel d’une aile d’oiseau le rapide passage Dans le vent de l’amour et du plaisir latent. Le temps reste immobile, insensible et pourtant Tout se joue en silence à lire le message Qui s’adresse au regard aussi bien qu’au corsage Où l’on devine un sein et un cœur palpitant. Le jour s’est avancé, voici le crépuscule, Quand, dans un frôlement, un geste minuscule Fait chavirer les corps vers un nouveau destin. Le soir est arrivé du désir frénétique Et rien n’existe plus que l’intense festin Des sens désinhibés par la fête érotique. 1 1
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