Posté(e) 27 novembre 202427 nov. Semeur d’échos comment_184580 Dans sa fragilité se savoure l’instant Dune fine dentelle effleurant le visage, Tel d’une aile d’oiseau le rapide passage Dans le vent de l’amour et du plaisir latent. Le temps reste immobile, insensible et pourtant Tout se joue en silence à lire le message Qui s’adresse au regard aussi bien qu’au corsage Où l’on devine un sein et un cœur palpitant. Le jour s’est avancé, voici le crépuscule, Quand, dans un frôlement, un geste minuscule Fait chavirer les corps vers un nouveau destin. Le soir est arrivé du désir frénétique Et rien n’existe plus que l’intense festin Des sens désinhibés par la fête érotique.
Posté(e) 27 novembre 202427 nov. comment_184584 Poème ennivrant et chargé de chacun de nos souvenirs... Bravo @Jeep
Posté(e) 27 novembre 202427 nov. Semeur d’échos comment_184585 Un beau poème très évocateur et expressif qui s'intensifie au fil des vers pour culminer à la fin dans l'ivresse des sens !
Posté(e) 27 novembre 202427 nov. Correcteur comment_184589 Joli ! t'aurais-je donné des idées avec mes Etreintes ? 😊
Posté(e) 27 novembre 202427 nov. Semeur d’échos comment_184601 La métaphore de l'aile d'oiseau est si délicate, @Jeep. Tout est frôlement en ces vers avant de joindre l'intensité du désir. C'est superbe !
Posté(e) 27 novembre 202427 nov. Semeur d’échos comment_184635 Aussi aérien que puissant, le Désir. On sent son aile qui dérègle nos boussoles dans un sonnet pourtant parfaitement maîtrisé.
Posté(e) 28 novembre 202428 nov. Semeur d’échos comment_184647 Tant que l’élan de vie surgira du cœur…
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. Semeur d’échos comment_184697 @Jeep Le 27/11/2024 à 09:09, Jeep a écrit : Et rien n’existe plus que l’intense festin Des sens désinhibés par la fête érotique. En attendant le dernier repas ! Et hop !
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. Administrateur comment_184708 Une montées des sens menée de main de maître si j'ose dire 🙂
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. comment_184735 Le 27/11/2024 à 09:09, Jeep a écrit : Dans sa fragilité se savoure l’instant Dune fine dentelle effleurant le visage, Tel d’une aile d’oiseau le rapide passage Dans le vent de l’amour et du plaisir latent. Le temps reste immobile, insensible et pourtant Tout se joue en silence à lire le message Qui s’adresse au regard aussi bien qu’au corsage Où l’on devine un sein et un cœur palpitant. Le jour s’est avancé, voici le crépuscule, Quand, dans un frôlement, un geste minuscule Fait chavirer les corps vers un nouveau destin. Le soir est arrivé du désir frénétique Et rien n’existe plus que l’intense festin Des sens désinhibés par la fête érotique. Hé hé « la fragilité de l’instant » crée de puissants scénarios 😉 que serait la vie sans cette pulsion érotique , n’est ce pas Mr Freud …
Posté(e) 7 mars7 mars comment_191478 La sensualité s'ouvre vers après vers dans ce poème avant de rosir de plaisir dans la dernière strophe. "rien n'existe plus" et le désir triomphe. Un crescendo de préliminaires (lexicaux de corps et de cris) dont les nuances sont à souligner🌟 Le 27/11/2024 à 09:09, Jeep a écrit : Le soir est arrivé du désir frénétique Et rien n’existe plus que l’intense festin Des sens désinhibés par la fête érotique.