Posté(e) 24 novembre Neige tu es venue de la nue nudité même Blanche insolence tu danses opale ton sourire Neige ô noie ce monde d’arêtes sous tes hanches de soie Neige statuaire qui tais l’horizon d’un coup de flonflon Ronde comme sein lisse comme cuisse neige caresse Belle tu ouates un monde qui boite absolu désir Drap de silence éternel dimanche ô froide quiétude Neige d’innocence s’éteigne la transe du feu des jours Flocons par milliers tout un se réchauffe à l’âtre de l’être Voile de jute sur les ardeurs chute en douceur Dans ta froidure se fige l’espoir tel immaculé le lait D’une vierge morte encore vive à l’ave du dégel Neige dans ta hotte ni gant ni botte mais un baiser d’adieu sur tes joues de couffin. 2 1 1
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