Posté(e) 24 novembre 202424 nov. Semeur d’échos comment_184414 Photo de l'auteur Mais où vont les nuages ? C'était un vieux marcheur fatigué du voyage Qui sur la lourde pierre, adossé doucement Élevait son regard au lointain firmament Se demandant toujours, mais où vont les nuages ? Comme des pèlerins en quête d’un mouillage Sur la crête voisine, ils glissaient lentement Et très haut dans le ciel, s’éloignaient sagement Égrenant derrière eux leur nébuleux sillage. Mais à les regarder, le marcheur s'assoupit Et se prit à rêver qu'enfourchant leur tapis Il chevauchait le ciel dans une course altière. Se croyant parvenu, tout au bout du voyage Il se réveille alors, soulève ses paupières, Mais il est sur la pierre, encor sous les nuages… (Tarentaise, le 24 novembre 2024)
Posté(e) 24 novembre 202424 nov. Semeur d’échos comment_184419 Quand le poète s’enquiert de la destination des nuages, le monde est plus doux.
Posté(e) 24 novembre 202424 nov. Correcteur comment_184426 Le baiser frappe comme la foudre, l amour passe comme un orage, puis la vie de nouveau se calme comme le ciel et recommence, comme avant. Mais se souvient on d un nuage ? ( Guy de Maupassant) Voila à quoi me fait penser ce texte cher @Tarentaise
Posté(e) 24 novembre 202424 nov. Semeur d’échos comment_184429 Belle rêverie d'un promeneur inspiré par les "merveilleux nuages" (cf. Baudelaire) !
Posté(e) 24 novembre 202424 nov. Semeur d’échos comment_184437 Dans la question, déjà le rêve... Et vous nous faites encore rêver cher @Tarentaise. 💫 Je pense inévitablement au film La jeune fille à la perle et à la scène fabuleuse relativement aux nuages. "L'éducation" du regard.
Posté(e) 24 novembre 202424 nov. comment_184454 J'en arriverai presque à aimer cette forme absurde qu'est le sonnet. Non, ça ne va quand même pas jusque là. 🙂
Posté(e) 24 novembre 202424 nov. Semeur d’échos comment_184459 Adepte de la paréidolie, je peux dire que votre poème, cher @Tarentaise m'a emportée aux nues !
Posté(e) 24 novembre 202424 nov. comment_184466 Dans les nuages, bien des réponses sont à portée de regard. Merci Tarentaise pour vos nuages dont le bord plat font penser à des meringues posées sur une assiette transparente. A portée de main
Posté(e) 25 novembre 202425 nov. Administrateur comment_184489 Comme @Joailes, je suis un pratiquant assidu de la paréidolie et le titre de ce poème est une question que je me pose depuis que je suis enfant 🙂
Posté(e) 25 novembre 202425 nov. Semeur d’échos comment_184495 @Tarentaise Le 24/11/2024 à 02:23, Tarentaise a écrit : Mais où vont les nuages ? Moi, je sais ! Et hop !
Posté(e) 25 novembre 202425 nov. Semeur d’échos comment_184503 Petit apologue très évocateur (qui m'a très vite rappelé Debussy) et dont la chute est une divine allégorie!
Posté(e) 22 décembre 202422 déc. Auteur Semeur d’échos comment_186015 Merci d’être venu rêver parmi les nuages… Modifié 22 décembre 202422 déc. par Tarentaise
Posté(e) 6 mars6 mars comment_191404 La pesanteur finale qu'évoque la dernière strophe renvoie au premier vers, au "vieux marcheur fatigué du voyage". Mais entre ces ces passages, l'élévation du rêve est un parcours enviable. 🌟 Le 24/11/2024 à 02:23, Tarentaise a écrit : Égrenant derrière eux leur nébuleux sillage.