Posté(e) 17 novembre 2024 Dès que le blé rosit sous la toile tissée de bon matin, rien en vue plus haut, mais soudain l'automne se met en route et les cerfs perdent leurs bois comme des feuilles d'arbre. Rouge comme la viande du boucher, tantôt bleue comme des yeux la digitale étoilée des cieux publiée à des millions d'exemplaires pour le lecteur qui sait lire dans l'infini, avorte dans le néant abscons s'abîmant dans le ruisseau de la nuit finissante, lorsqu'une superbe aurore foetale paraît. La nuit s'est retirée donc, noirâtre la toile d'araignée embrassée par l'air qui éclaircit grisonne par-devant les vieilles sentes d'un brasier irradiant, sur la venelle qui se découvre, sur le comice paradant au-delà des routes d'écume de la mer qui s'accroît, qu'idolâtrent les marioles rapins soûls, gouailleurs, ivres au fond du bistrot d'un quai. 4 1
Messages recommandés