Posté(e) 15 novembre 2024 (modifié) Le cœur azyme Mes feuilles choient sans joie Du moins pensé-je Cette beauté Et j’ai le cœur azyme Chien qu’on laisse à son pas Sans l’ombre d’une destinée L’hiver m’ effroi au corps d’enfant Que Mer soulève de larmes Au rivage introuvable Pour endormir ses rêves Les grands prêtres ont allumé les vierges Sur l’autel des venaisons Il fait bon vivre Dans les grandes maisons Et le vin des noces coule à flot Sur la permaculture des maîtres Et la langue grise des poètes En sabbat A l’entrée de mon ventre Attend l’heur le hibou En regardant baller la lune Nue entre les branches noires La généalogie de la misère Que vent emporte Sur la fin de l’Amour Dieu ne décrochera ce soir C’est clair feu ma main Il fait trop froid au cimetière Couteau tiré de la lumière Derrière les volets Ce monde en partage Et s’il reste des pierres demain Remonteront Beaux enfants du soleil Une rivière de feu Modifié 17 novembre 2024 par Diane hibou 2 1
Messages recommandés