Connecté Posté(e) 12 novembre 2024 (Pour les temps morts) Ces passants éblouissants qui portent leur temps En bandoulière, vois leur mine consternée ! Il pleut des lunes singulières. Un instant, On pleure la Terre comme une enfant mort-née. Ces atlantes au mystère trop bien gardé D’une autistique gloire s’entichent et trichent, Se rêvent des soleils d’un satellite orné. Mais aux cheveux des comètes les lentes nichent. Je n’ai besoin que du petit bout de ma lorgnette, Pour voir bouger les cœurs à l’aube du grand soir. Hideux espoir que ce miroir que l’on émiette, Etoiles porteuses de vos propres trous noirs ! 1
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