Posté(e) 3 novembre 20243 nov. comment_182935 J’ai vu passer les flots chassant des milliers d’êtres Juchés sur le toit vain de leurs objets oiseux, Bouche bée et muette, aux larmes plein les yeux : Le ciel aveugle et nauséeux les envoie paître Ou pagayer à qui mieux mieux. -Dites, qui gave La Terre à la dérive : est-ce la pluie qui bave Notre présence odieuse ? Ou n’est-ce pas plutôt De ces humains nombreux le way of life idiot ? Hisse et ho ! Ramez donc, descendants de Noé ! La plus proche planète est par trop loin encor ; Il vous faudra chercher d’abord et retrouver Où vous avez la tête, où s’est perdu le Nord ! Modifié 3 novembre 20243 nov. par Thy Jeanin
Posté(e) 3 novembre 20243 nov. comment_182937 Un écho poétique touchant et empli de sagesse face à la situation dramatique que vivent beaucoup actuellement ! Un appel à plus de raison et moins de déraison ! Mais les jeux ne sont-ils pas déjà faits, n'est-il pas déjà trop tard pour penser pouvoir échapper au pire après le pire ?
Posté(e) 3 novembre 20243 nov. comment_182952 Des mots si troublants et percutants, @Thy Jeanin. Un beau cri de colère. Une pensée émue pour tous ceux qui sont frappés par les éléments Rien n'est pensé et c'est désastreux. Y aura-t-il un sursaut? La multiplication des catastrophes semble inéluctable.
Posté(e) 4 novembre 20244 nov. comment_182960 Comment ne pas lire dans ces vers une allusion aux inondations tragiques en Espagne, qui viennent encore illustrer que l’humanité est sur la mauvaise pente ?
Posté(e) 4 novembre 20244 nov. comment_182970 @Thy Jeanin Comme à chaque catastrophe, je vous invite dans mon astrojet pour prendre un peu de distance avec la Terre. Et hop !
Posté(e) 4 novembre 20244 nov. comment_183025 Et s'il est trop tard, dépêchons-nous d'être ce que nous voulons (des gentils bien entendu), des sourires et des victoires pour les enfants (sans être des bisounours), éteignez vos postes, venons au secours, chacun de notre voisin, c'est une chaîne sans limite, au revoir les discours qui comprennent tout, qui te parle du système sur le bout des doigts en ignorant le coeur des Hommes. Onde de choc. Et s'il n'est pas trop tard, faisons la même chose. Le respect des choses ne se fait pas quand elles sont sur le point de disparaître, il se fait par ce que tout est respect, dans la multitude, surtout dans la multitude. Si tu aimes la pierre, tu aimeras le végétal, l'animal et toi-même. Merci Thy Jeanin
Posté(e) 5 novembre 20245 nov. comment_183027 Le 04/11/2024 à 03:20, Thy Jeanin a écrit : Hisse et ho ! Ramez donc, descendants de Noé ! La plus proche planète est par trop loin encor ; Il vous faudra chercher d’abord et retrouver Où vous avez la tête, où s’est perdu le Nord ! Éternels pèlerins, aurions nous cassé notre boussole ?
Posté(e) 5 novembre 20245 nov. comment_183037 Le 03/11/2024 à 19:20, Thy Jeanin a écrit : J’ai vu passer les flots chassant des milliers d’êtres Juchés sur le toit vain de leurs objets oiseux, Bouche bée et muette, aux larmes plein les yeux : Le ciel aveugle et nauséeux les envoie paître Ou pagayer à qui mieux mieux. -Dites, qui gave La Terre à la dérive : est-ce la pluie qui bave Notre présence odieuse ? Ou n’est-ce pas plutôt De ces humains nombreux le way of life idiot ? Hisse et ho ! Ramez donc, descendants de Noé ! La plus proche planète est par trop loin encor ; Il vous faudra chercher d’abord et retrouver Où vous avez la tête, où s’est perdu le Nord ! « Où s’est perdu le Nord »… ce poème révèle notre conscience égarée… « une onde de choc » est elle suffisante pour chercher un chemin différent ? Faudra-il encore d’autres malheurs… merci Thy Jeanin, la poésie est là aussi pour secouer les consciences 😌
Posté(e) 5 novembre 20245 nov. comment_183050 Le 03/11/2024 à 19:20, Thy Jeanin a écrit : Dites, qui gave La Terre à la dérive : est-ce la pluie qui bave Notre présence odieuse ? il y a bien, en effet, de quoi baver ... Le 03/11/2024 à 19:20, Thy Jeanin a écrit : Hisse et ho ! Ramez donc, descendants de Noé ! La plus proche planète est par trop loin encor ; Il vous faudra chercher d’abord et retrouver Où vous avez la tête, où s’est perdu le Nord ! ma foi, la boussole des hommes semble cassée depuis si longtemps déjà qu'ils n'ont pas fini de ramer. Un constat oui, comme une onde de choc.