Posté(e) 2 novembre (modifié) Jeanne d'Arc conduite devant le roi Charles VII à Chinon Jehanne la Lorraine Il arrive que l’arc, ne porte pas de flèche, Et que dans le carquois ne reste que la dèche. Serait-ce pour cela qu’une enfant de Lorraine De la France à la peine en devint la marraine. Laissant là ses brebis, enfourchant sa prière À sa foi se fiant intrépide écuyère Voulant du Ciel au Roi renouer le chaînon Pour trouver le dauphin, elle vint à Chinon. Et celle qu’on nomma, Pucelle d’Orléans, Le prince sans ardeur éloigna de céans ; Afin qu’il soit sacré sans plus d’autre retard À Reims, berceau des rois, brandit son étendard. Il arrive souvent que la malice humaine S’en aille de concert avec les flots de haine, Que le mal s’insinue au cœur de la traîtrise Et du bien un moment obscurcisse l’emprise. Et lorsque au mois de mai le parfum d’une rose Hélas trop tôt coupée, au firmament se pose, L’âme d’une bergère offre les maux subis, De la France qu’elle aime, éclaire les brebis. (Tarentaise, le 2 novembre 2024) Jeanne d'Arc conduite devant le roi Charles VII à Chinon (BnF, département des manuscrits, ms. Français 5054, fo 55 vo, vers 1484). Cette enluminure appartient à une série peinte à la fin du xve siècle afin d'orner Les Vigiles de Charles VII, manuscrit de Martial d'Auvergne Illustration Wikipédia libre de droits Modifié 3 novembre par Tarentaise 1 1 1
Messages recommandés