Posté(e) 2 novembre On dirait une barque Assise sur le vent Hôtesse d'une voix à la dérive Elle mesure le temps qui lui reste à vivre Surpris dans son feuillage L'écho de la nuit se réveille L'homme se mire dans l'eau grise de son passé Comment traverser l'obscure lumière Quand tant de prières ont péri Sur l'autel des songes violés Comment renoncer au soleil Quand l'aube est porteuse D'un savoir sans blessures Ce qu'il voit n'a pas de nom Le silence s'est noyé dans la profondeur du deuil Car les mots sont morts avant d'avoir fleuri Nul ne connaîtra jamais l'invisible réponse L'aveugle reste muet face à l'inconnu 2 1
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