Posté(e) 1 novembre Les parfums au souffle du vent austral Dévoilent au couchant de l’ombre qui s’étale Leurs essences comme offrandes au ciel Des fleurs séchées du soleil Quand vient l’instant où la vie se retire De délicates fragrances s’exhalent Embaumant le moment du dernier soupir Comme refrains chantés de récitals Lorsque la mort enracinée nous cueille Sur l’éphémère d’une nouvelle page qui s’effeuille Aux branches où tombent les aiguilles de l’horloge fixant L’unique rendez-vous qui ne soit pour aucun manqué Bat aux rythmes des jours contractés L’inévitable tempo des valves du temps. 1 2 1
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