Posté(e) 1 novembre (modifié) À l’aube Sous les paupières closes c’est la ronde les mots : Ils jaillissent espiègles comme des esprits farceurs Qui profitent de l’ombre et du corps au repos Pour taquiner les rêves du tranquille dormeur. Dès que point la lueur de la journée nouvelle Le verbe s’évanouit. Une trace légère Persiste puis s’efface. C’est la règle cruelle Du sommeil habité d’images éphémères. Dans les plis du rideau qui cache la fenêtre Quelques rimes tardives s’enfuient en coup de vent On tente, malhabile, de comprendre leur être Pour façonner des vers s’accordant au levant. Les voilà envolés jusqu’à la nuit prochaine Les mots enluminés dissous dans l’aube claire, Libres et vaporeux, sans rien qui les enchaîne Leur souvenir diffus suspendu dans les airs… Modifié 2 novembre par Diane orth.dissous 1 1
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