Partager Posté(e) jeudi à 10:07 Soudé à la falaise L’azur n’a plus d’escale Et les courbes de l’écho Plongent les orages Sur les nuques Et sur le vertige extrême Que les vagues nomment sommeil Fortifiés par la pluie Les galets abrupts Comme des mains ouvertes Accordent les regards Aux marées impassibles C’est au confins du granit Que les chemins de l’hiver Prêtent la rouille aux sentiments La lumière change avec le temps Non pas celui des saisons Mais le temps de l’espace Celui qui nous dépasse Obscurci l’oiseau frissonne. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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