Posté(e) 31 octobre 202431 oct. comment_182654 Soudé à la falaise L’azur n’a plus d’escale Et les courbes de l’écho Plongent les orages Sur les nuques Et sur le vertige extrême Que les vagues nomment sommeil Fortifiés par la pluie Les galets abrupts Comme des mains ouvertes Accordent les regards Aux marées impassibles C’est au confins du granit Que les chemins de l’hiver Prêtent la rouille aux sentiments La lumière change avec le temps Non pas celui des saisons Mais le temps de l’espace Celui qui nous dépasse Obscurci l’oiseau frissonne.
Posté(e) 31 octobre 202431 oct. comment_182661 Un très beau poème qui fait rêver d'ailleurs et de toujours !
Posté(e) 31 octobre 202431 oct. comment_182666 La fin me donne le vertige "La lumière change avec le temps Non pas celui des saisons Mais le temps de l’espace Celui qui nous dépasse"
Posté(e) 31 octobre 202431 oct. comment_182669 Le poème nous transporte implicitement de la côte d’albâtre aux falaises de granit de Bretagne où le sentiment de vertige n’est pas moindre.
Posté(e) 31 octobre 202431 oct. comment_182684 Toutes ces images sont d'une logique insolente. Et leur point de chute est une cataracte sublime! 💫
Posté(e) 1 novembre 20241 nov. comment_182741 @Pierre Le 31/10/2024 à 11:07, Pierre a écrit : Soudé à la falaise On y a touvé aussi un squelette en Normandie : le Caletodraco cottardi !
Posté(e) 2 novembre 20242 nov. comment_182789 Le 31/10/2024 à 19:07, Pierre a écrit : La lumière change avec le temps Non pas celui des saisons Mais le temps de l’espace Celui qui nous dépasse Celui de l’éternité…
Posté(e) 3 novembre 20243 nov. comment_182919 Le 31/10/2024 à 11:07, Pierre a écrit : Soudé à la falaise L’azur n’a plus d’escale Et les courbes de l’écho Plongent les orages Sur les nuques Et sur le vertige extrême Que les vagues nomment sommeil Fortifiés par la pluie Les galets abrupts Comme des mains ouvertes Accordent les regards Aux marées impassibles C’est au confins du granit Que les chemins de l’hiver Prêtent la rouille aux sentiments La lumière change avec le temps Non pas celui des saisons Mais le temps de l’espace Celui qui nous dépasse Obscurci l’oiseau frissonne. Du minéral qui nous invite à une belle méditation ! 😉
Posté(e) 22 février22 févr. comment_190431 Le 31/10/2024 à 11:07, Pierre a écrit : C’est au confins du granit Que les chemins de l’hiver Prêtent la rouille aux sentiments De beaux chemins qu'il est parfois dangereux d'emprunter 🌟