Partager Posté(e) mercredi à 20:27 Tandis qu'à l'horizon le ciel s'enlise dans son caban de laine noire l'oracle se tait. La solitude exquise danse delà les miroirs et les fenêtres aux vitres d'eau ont ces yeux de cuivre des très vieux oiseaux de nuit changés en guivre. Octobre s'en va, soumis à la rigueur de novembre dans le brouillard gris qui efface la couleur de l'ambre. Qui vient frapper à ma porte si lointaine où se complaît la fleur solitaire ? Un enfant , né d'une amour morte, blême et fragile dans l'horreur crépusculaire, demande des bonbons au goût d'orange fasciné par le feu de la cheminée il entend encore les sons étranges des bombes sous ses pieds. Mais ce soir c'est la fête, allons nous déguiser pourquoi pas en poètes de ceux qui n'ont fait que pleurer au fond de leur cachette pour conjurer la peur, l'extrême désarroi de la mélancolie habituelle en cette fin d'automne sans toi j'ai fait des caramels. L'enfant a tes yeux et nos douleurs il prie pour des printemps de toutes les couleurs j'atteindrai avec lui le paradis blanc … De nos nuits sans fermer les yeux nous oublierons les guerres et devant un bon feu dégusterons nos oranges amères. J'ai envie de dire je t'aime à la saison qui se meurt c'est pour elle les chrysanthèmes et puis pour toi, toutes les autres fleurs ... (joailes --------------) 30 octobre 2024 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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