Partager Posté(e) lundi à 05:37 Arrière-saison Le grand feuillage d'or est tombé sur le sol, Demeure la ramure aux confettis légers, Danseuse sans souci couleur de tournesol, Ses envols sont charmeurs, vertiges mensongers. Le merle caracole en dépit de la brume, La froidure d'hiver s'annonce toute proche, Mais le rebelle noir, vengeur sans amertume, Vocalise sans cesse en trille de gavroche. L'écho semble frémir dans le soir avancé, Le brouillard tombe vite et la tombe s'entrouvre, C'est la saison des morts et du coeur transpercé, La lumière se fane et l'ombre la recouvre. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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