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Featured Replies

Posté(e)

LA VIE DES MORTS

Ô morts qui reposez" dans vos profondes bières
Vous ne pouvez le jour" éviter sur vos tombes
Les rayons enjoués" du soleil insolent
Perturbant de ses feux" vos songes ténébreux.
 
Vous ne pouvez chasser" l’irrévérent moineau
Qui franchit aisément" les murs de votre enceinte
Puis effronté se pose" au chef de vos frontons
Profanant sans pudeur" vos nobles sépultures.
 
Ô morts' vous ne pouvez" fuir l’ignoble vacarme
De la ville hystérique" et des humains gouailleurs
Troublant impunément" de sa clameur profane
La quiétude sacrée" de vos caveaux augustes.
 
Mais quand l’ombre sur vous" descend au crépuscule
Vous retrouvez la paix" l’immuabilité.
Sur vos dalles alors" veillent les chats placides
Comme sphinx immortels" du Royaume éternel.

 

Posté(e)
  • Semeur d’échos

Un très beau final dans ce poème au thème original et touchant !

 

Bien des vérités sont énoncées au coeur du silence des morts...

Posté(e)
  • Administrateur

Un poème qui éclaire la complexité de la mort, non pas comme une fin en soi, mais comme un phénomène entrelacé avec des éléments extérieurs qui la rendent, paradoxalement, plus tangible et vivante. L'utilisation des guillemets me laisse perplexe ; leur fonction m'échappe.

Posté(e)

Sur le fond: un point de vue personnel qui peut varier selon ses croyances 

qui commence sur un titre oxymore .

sur la forme : pas fan nom plus des guillemets «  respirations » qui vous sont chers 

le texte non rimé étant toutefois correctement écrit avec des images très visuelles.

 

Posté(e)
  • Semeur d’échos

L’oiseau vient égailler les morts… une présence salutaire et salvatrice…

Posté(e)

Merci @Ferrandeix, ce poème non rimé mais non moins rythmé  n'en a pas moins de charme. Comme ces petits chenapans de moineaux qui sont un miracle écologique... Le savez vous? Pourtant aussi mystérieusement, leur population est en baisse drastique...

Posté(e)
  • Semeur d’échos

J'ai aimé le final de ce poème, assurément, @Ferrandeix Le titre est très évocateur et particulièrement bien choisi.

Je diverge sur le fond. Les défunts haïraient-t-ils la vie, à ce point, après l'avoir aimé ? 

Est-ce à dire que les morts préfèrent leur solitude glacée au rayon et au chant de l'oiseau?

 

 

 

 

 

Posté(e)
Il y a 21 heures, Ferrandeix a écrit :

LA VIE DES MORTS

Ô morts qui reposez" dans vos profondes bières
Vous ne pouvez le jour" éviter sur vos tombes
Les rayons enjoués" du soleil insolent
Perturbant de ses feux" vos songes ténébreux.
 
Vous ne pouvez chasser" l’irrévérent moineau
Qui franchit aisément" les murs de votre enceinte
Puis effronté se pose" au chef de vos frontons
Profanant sans pudeur" vos nobles sépultures.
 
Ô morts' vous ne pouvez" fuir l’ignoble vacarme
De la ville hystérique" et des humains gouailleurs
Troublant impunément" de sa clameur profane
La quiétude sacrée" de vos caveaux augustes.
 
Mais quand l’ombre sur vous" descend au crépuscule
Vous retrouvez la paix" l’immuabilité.
Sur vos dalles alors" veillent les chats placides
Comme sphinx immortels" du Royaume éternel.

 

Vive la nuit que les morts se reposent enfin !

un poème original et bien évoqué 

Posté(e)
  • Semeur d’échos

Un très beau poème sur le thème oxymorique de la vie des morts, d’apparence classique dans sa métrique, mais dont la modernité se lit dans l’absence de rimes ( regrettable ?), et de diérèse sur les mots « gouailleurs » et « quiétude », conformément à la prononciation rapide de la génération actuelle (je sais, je suis has been), comme dans l’absence d’élision des e muets (La quiétude sacrée" de vos caveaux augustes).

Je note par ailleurs que vos indications de scansion ne font pas beaucoup d’adeptes.

Modifié par Jeep

Posté(e)
  • Auteur
Le 12/10/2024 à 00:16, Eathanor a écrit :

Un poème qui éclaire la complexité de la mort, non pas comme une fin en soi, mais comme un phénomène entrelacé avec des éléments extérieurs qui la rendent, paradoxalement, plus tangible et vivante. L'utilisation des guillemets me laisse perplexe ; leur fonction m'échappe.

Merci pour votre appréciation approfondie. en fait, j'utilise une idée que j'exploite poétiquement sans vraiment considérer son implication philosophique. Concernant les signes de césure, je les évoquerai bientôt dans le forum de discussion générale.

 

Le 12/10/2024 à 00:45, Diane a écrit :

Sur le fond: un point de vue personnel qui peut varier selon ses croyances 

qui commence sur un titre oxymore .

sur la forme : pas fan nom plus des guillemets «  respirations » qui vous sont chers 

le texte non rimé étant toutefois correctement écrit avec des images très visuelles.

 

 

Merci pour votre commentaire, Diane. je m'expliquerai plus tard au sujet des signes de coupe simplifiés

Il y a 20 heures, Jeep a écrit :

Un très beau poème sur le thème oxymorique de la vie des morts, d’apparence classique dans sa métrique, mais dont la modernité se lit dans l’absence de rimes ( regrettable ?), et de diérèse sur les mots « gouailleurs » et « quiétude », conformément à la prononciation rapide de la génération actuelle (je sais, je suis has been), comme dans l’absence d’élision des e muets (La quiétude sacrée" de vos caveaux augustes).

Je note par ailleurs que vos indications de scansion ne font pas beaucoup d’adeptes.

Merci Jeep. Il me semble que la non-prononciation des diérèses remonte beaucoup plus loin que l'époque contemporaine. J'expliquerai bientôt concernant la nécessité d'indiquer les césures.

 

Le 12/10/2024 à 01:49, Racine Montignac a écrit :

Merci @Ferrandeix, ce poème non rimé mais non moins rythmé  n'en a pas moins de charme. Comme ces petits chenapans de moineaux qui sont un miracle écologique... Le savez vous? Pourtant aussi mystérieusement, leur population est en baisse drastique...

Merci Racine pour ce commentaire. Les fameux "piafs" restent présent dans la poésie. Victor Hugo les adorait

Le 12/10/2024 à 01:03, Tarentaise a écrit :

L’oiseau vient égailler les morts… une présence salutaire et salvatrice…

Merci Tarentaise pour ce message.

Le 12/10/2024 à 10:51, Sophie a écrit :

J'ai aimé le final de ce poème, assurément, @Ferrandeix Le titre est très évocateur et particulièrement bien choisi.

Je diverge sur le fond. Les défunts haïraient-t-ils la vie, à ce point, après l'avoir aimé ? 

Est-ce à dire que les morts préfèrent leur solitude glacée au rayon et au chant de l'oiseau?

 

 

 

 

 

Le fond? mais je n'y ai jamais pensé. Je n'ai pensé qu'à la poésie, n'est-ce pas elle qui constitue le fond. . Merci Sophie.

 

Il y a 22 heures, Nâau a écrit :

Vive la nuit que les morts se reposent enfin !

un poème original et bien évoqué 

Merci Nâau poru ce message

Le 11/10/2024 à 20:09, Alba a écrit :

Un très beau final dans ce poème au thème original et touchant !

 

Bien des vérités sont énoncées au coeur du silence des morts...

Bien sûr, c'est au chats que je voulais en arriver... Merci Alba.

Posté(e)

Un poème sur un thème classique en poésie, celui de la mort. Et vous le traitez bien à votre façon. En surface bien sûr la vie continue, tandis que sous Terre le mort reste mort à jamais dans sa triste solitude. Je trouve que vous mettez bien en valeur ce qui est évident bien sûr, mais par écrit il faut savoir le faire comprendre à ses lecteurs.

Posté(e)

@Ferrandeix

 

J'aurais tendance à dire que la vie, c'est la mort ! Et hop !

Posté(e)
  • Semeur d’échos

Je constate arrivé au dernier quatrain que, si l'on fait toute une vie à nos pauvres morts, elle les quitte quand même avec le serein. Bien construites mais sans rime, vos strophes me donnent l'impression de refuser l'harmonie à ce cimetière, peut-être pour mimer son environnement chaotique. J'imagine que votre intention est satirique.

Posté(e)

Vous qui entrez dans ce cimetière, sachez qu'hier nous étions comme vous et que demain vous serez comme nous.

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