Posté(e) 5 octobre 20245 oct. comment_180597 C’est comme si les mots s’étaient éloignés Sans périr jamais sur l’océan de soi Leur âme encore sévit sur les parois Du temps, les accents quelque peu étrangers Manteline bleu nuit ombrée d’infini L’encre du rêve sur la page résiste Les étoiles battant l’immortel oubli Dans le tissu de la vague ils préexistent Pourquoi sont-ils autres littéralement Peut-être ne reste-t-il que les luisances L’oiseau vogue dans l’absence vainement Les soleils s’inscrivent dans l’invraisemblance A la relecture inattendue du temps Le poème vit, meurt invariablement L’espace d’un instant modulant sa voix Ils sont là et pourtant si loin à la fois… Modifié 5 octobre 20245 oct. par Sophie
Posté(e) 5 octobre 20245 oct. comment_180600 A la relecture inattendue du temps Le poème vit, meurt invariablement L’espace d’un instant modulant sa voix Ils sont là et pourtant si loin à la fois… De très jolis vers qui vont certainement m'en inspirer d'autres... Merci @Sophie
Posté(e) 5 octobre 20245 oct. comment_180602 Un superbe poème qui se penche sur le devenir de l'écriture et le paradoxe du temps ! Un grand trouble dans ta voix, saisissement du Vrai !
Posté(e) 5 octobre 20245 oct. comment_180613 Mettre des mots sur l’insaisissable, en faire un poème qui nous entraîne loin dans une irréalité dans laquelle tout est musique, tel est le miracle auquel vous parvenez @Sophie.
Posté(e) 5 octobre 20245 oct. Administrateur comment_180621 Un poème soigné pour nous rappeler que l'écriture poétique, telle l'encre sur la page, résiste à l'oubli et transcende les limites du temps et de l'espace.
Posté(e) 5 octobre 20245 oct. comment_180628 Magnifique poème, Sophie! 💫 Les mots, ces oiseaux de haut vol, sont parfois insaisissables...
Posté(e) 5 octobre 20245 oct. Auteur comment_180636 Il y a 6 heures, Racine Montignac a écrit : A la relecture inattendue du temps Le poème vit, meurt invariablement L’espace d’un instant modulant sa voix Ils sont là et pourtant si loin à la fois… De très jolis vers qui vont certainement m'en inspirer d'autres... Merci @Sophie J'ai hâte de les lire, @Racine Montignac La relecture de deux ou trois de mes poèmes ( faisant suite à des commentaires déposés) a induit une sensation étrange, si étrange... car habituellement, je ne les relis pas. D'où ce poème. Il y a 6 heures, Alba a écrit : Un superbe poème qui se penche sur le devenir de l'écriture et le paradoxe du temps ! Un grand trouble dans ta voix, saisissement du Vrai ! Tu as raison ..., @Alba Le paradoxe du temps est si troublant. Et les mots, que sont-ils? Un regard.... et bien d'autres choses. Ton commentaire m'a touchée. Il y a 4 heures, Jeep a écrit : Mettre des mots sur l’insaisissable, en faire un poème qui nous entraîne loin dans une irréalité dans laquelle tout est musique, tel est le miracle auquel vous parvenez @Sophie. Très beau commentaire, @Jeep J'aime chaque mot. il y a une heure, Eathanor a écrit : Un poème soigné pour nous rappeler que l'écriture poétique, telle l'encre sur la page, résiste à l'oubli et transcende les limites du temps et de l'espace. C'est si vrai, @Eathanor l'écriture a tant de vertus... les mots s'affranchissent du temps. . il y a 34 minutes, Thy Jeanin a écrit : Magnifique poème, Sophie! 💫 Les mots, ces oiseaux de haut vol, sont parfois insaisissables... Les mots, des oiseaux, la plus belle définition, @Thy Jeanin J'ai manqué l'écrire. 🙂 Merci infiniment @Racine Montignac, @Alba, @Jeep, @Eathanor, @Thy Jeanin pour chacun de vos mots ( puisqu'il est question de mots 🙂 )
Posté(e) 6 octobre 20246 oct. comment_180649 Il y a 20 heures, Sophie a écrit : Manteline bleu nuit ombrée d’infini L’encre du rêve sur la page résiste Les étoiles battant l’immortel oubli Dans le tissu de la vague ils préexistent Et les oiseaux, qui regardent, lisent et écoutent, chantent votre poésie ce matin chère @Sophie
Posté(e) 6 octobre 20246 oct. Auteur comment_180656 Un si joli commentaire, cher @TarentaiseMerci infiniment.
Posté(e) 6 octobre 20246 oct. comment_180672 Une philosophie de la vie aux accents poétiques. Joli poème.
Posté(e) 6 octobre 20246 oct. Auteur comment_180679 C'est très beau, @Illiz. Merci beaucoup. @Eathanor devrait aimer. Cela pourrait s'appliquer à AP. 🙂 (Je n'ai pas pu résister à ce jeu de mots) Modifié 6 octobre 20246 oct. par Sophie
Posté(e) 6 octobre 20246 oct. comment_180755 Le poème meurt, s'apprend par coeur, la poésie sauvera le monde.
Posté(e) 7 octobre 20247 oct. Auteur comment_180823 Tant qu'il y aura des poètes... Tes mots m'ont inspiré un nouveau poème, @Eobb. Il y des mots qui résonnent...tant. Merci beaucoup @Eobb Merci @Danivan pour votre passage (et réaction). Modifié 7 octobre 20247 oct. par Sophie
Posté(e) 9 octobre 20249 oct. comment_180968 Le 05/10/2024 à 11:05, Sophie a écrit : C’est comme si les mots s’étaient éloignés Sans périr jamais sur l’océan de soi Leur âme encore sévit sur les parois Du temps, les accents quelque peu étrangers Manteline bleu nuit ombrée d’infini L’encre du rêve sur la page résiste Les étoiles battant l’immortel oubli Dans le tissu de la vague ils préexistent Pourquoi sont-ils autres littéralement Peut-être ne reste-t-il que les luisances L’oiseau vogue dans l’absence vainement Les soleils s’inscrivent dans l’invraisemblance A la relecture inattendue du temps Le poème vit, meurt invariablement L’espace d’un instant modulant sa voix Ils sont là et pourtant si loin à la fois… Question philosophique abordée avec élégance sous ta plume Sophie, je me suis toujours demandée si les poèmes mourraient aussitôt qu’ils étaient lus … à moins de les apprendre et de les rendre vivant en les récitant… mais il y en a temps… beaucoup meurent « invariablement »
Posté(e) 9 octobre 20249 oct. Auteur comment_180979 Merci beaucoup @Nâau pour ton commentaire. Je vais te faire une confidence. Une poétesse m'a dit récemment qu'elle les faisait revivre en les reprenant et j'ai trouvé cela excellent. Même différent, le substrat persiste.