Aller au contenu

Featured Replies

Posté(e)
comment_180597

C’est comme si les mots s’étaient éloignés

Sans périr jamais sur l’océan de soi 

Leur âme encore sévit sur les parois

Du temps, les accents quelque peu étrangers

 

Manteline bleu nuit ombrée d’infini

L’encre du rêve sur la page résiste

Les étoiles battant l’immortel oubli

Dans le tissu de la vague ils préexistent

 

Pourquoi sont-ils autres littéralement 

Peut-être ne reste-t-il que les luisances

L’oiseau vogue dans l’absence vainement

Les soleils s’inscrivent dans l’invraisemblance

 

A la relecture inattendue du temps

Le poème vit, meurt invariablement

L’espace d’un instant modulant sa voix

Ils sont là et pourtant si loin à la fois…

 

 

 

 

Modifié par Sophie

Posté(e)
comment_180600

A la relecture inattendue du temps

Le poème vit, meurt invariablement

L’espace d’un instant modulant sa voix

Ils sont là et pourtant si loin à la fois…

 

De très jolis vers qui vont certainement m'en inspirer d'autres... Merci @Sophie

Posté(e)
comment_180602

Un superbe poème qui se penche sur le devenir de l'écriture et le paradoxe du temps !

 

Un grand trouble dans ta voix, saisissement du Vrai !

Posté(e)
comment_180613

Mettre des mots sur l’insaisissable, en faire un poème qui nous entraîne loin dans une irréalité dans laquelle tout est musique, tel est le miracle auquel vous parvenez @Sophie.

Posté(e)
  • Administrateur
comment_180621

Un poème soigné pour nous rappeler que l'écriture poétique, telle l'encre sur la page, résiste à l'oubli et transcende les limites du temps et de l'espace.

Posté(e)
comment_180628

Magnifique poème, Sophie! 💫

Les mots, ces oiseaux de haut vol, sont parfois insaisissables...

Posté(e)
  • Auteur
comment_180636
Il y a 6 heures, Racine Montignac a écrit :

A la relecture inattendue du temps

Le poème vit, meurt invariablement

L’espace d’un instant modulant sa voix

Ils sont là et pourtant si loin à la fois…

 

De très jolis vers qui vont certainement m'en inspirer d'autres... Merci @Sophie

J'ai hâte de les lire, @Racine Montignac

La relecture de deux ou trois de mes poèmes ( faisant suite à des commentaires déposés) a induit une sensation étrange, si étrange... car habituellement, je ne les relis pas. D'où ce poème.

Il y a 6 heures, Alba a écrit :

Un superbe poème qui se penche sur le devenir de l'écriture et le paradoxe du temps !

 

Un grand trouble dans ta voix, saisissement du Vrai !

Tu as raison ..., @Alba Le paradoxe du temps est si troublant. Et les mots, que sont-ils? Un regard.... et bien d'autres choses. Ton commentaire m'a touchée.

Il y a 4 heures, Jeep a écrit :

Mettre des mots sur l’insaisissable, en faire un poème qui nous entraîne loin dans une irréalité dans laquelle tout est musique, tel est le miracle auquel vous parvenez @Sophie.

Très beau commentaire, @Jeep

J'aime chaque mot.

il y a une heure, Eathanor a écrit :

Un poème soigné pour nous rappeler que l'écriture poétique, telle l'encre sur la page, résiste à l'oubli et transcende les limites du temps et de l'espace.

C'est si vrai, @Eathanor l'écriture a tant de vertus... les mots s'affranchissent du temps.

.

il y a 34 minutes, Thy Jeanin a écrit :

Magnifique poème, Sophie! 💫

Les mots, ces oiseaux de haut vol, sont parfois insaisissables...

Les mots, des oiseaux, la plus belle définition, @Thy Jeanin

J'ai manqué l'écrire. 🙂

 

Merci infiniment @Racine Montignac, @Alba, @Jeep, @Eathanor, @Thy Jeanin pour chacun de vos mots

( puisqu'il est question de mots 🙂 )

Posté(e)
comment_180649
Il y a 20 heures, Sophie a écrit :

Manteline bleu nuit ombrée d’infini

L’encre du rêve sur la page résiste

Les étoiles battant l’immortel oubli

Dans le tissu de la vague ils préexistent

Et les oiseaux, qui regardent, lisent et écoutent, chantent votre poésie ce matin chère @Sophie

Posté(e)
  • Auteur
comment_180679

C'est très beau, @Illiz.  Merci beaucoup.

@Eathanor devrait aimer. Cela pourrait s'appliquer à AP. 🙂 

(Je n'ai pas pu résister à ce jeu de mots)

Modifié par Sophie

Posté(e)
comment_180755

Le poème meurt, s'apprend par coeur, la poésie sauvera le monde.

Posté(e)
  • Auteur
comment_180823

Tant qu'il y aura des poètes... Tes mots m'ont inspiré un nouveau poème, @Eobb. Il y des mots qui résonnent...tant.

Merci beaucoup  @Eobb

 

Merci @Danivan pour votre passage (et réaction).

Modifié par Sophie

Posté(e)
comment_180968
Le 05/10/2024 à 11:05, Sophie a écrit :

C’est comme si les mots s’étaient éloignés

Sans périr jamais sur l’océan de soi 

Leur âme encore sévit sur les parois

Du temps, les accents quelque peu étrangers

 

Manteline bleu nuit ombrée d’infini

L’encre du rêve sur la page résiste

Les étoiles battant l’immortel oubli

Dans le tissu de la vague ils préexistent

 

Pourquoi sont-ils autres littéralement 

Peut-être ne reste-t-il que les luisances

L’oiseau vogue dans l’absence vainement

Les soleils s’inscrivent dans l’invraisemblance

 

A la relecture inattendue du temps

Le poème vit, meurt invariablement

L’espace d’un instant modulant sa voix

Ils sont là et pourtant si loin à la fois…

 

 

 

 

Question philosophique abordée avec élégance sous ta plume Sophie, je me suis toujours demandée si les poèmes mourraient aussitôt qu’ils étaient lus … à moins de les apprendre et de les rendre vivant en les récitant… mais il y en a temps… beaucoup meurent « invariablement »

Posté(e)
  • Auteur
comment_180979

Merci beaucoup @Nâau pour ton commentaire. Je vais te faire une confidence.

Une poétesse m'a dit récemment qu'elle les faisait revivre en les reprenant et j'ai trouvé cela excellent. Même différent, le substrat persiste.