Partager Posté(e) 1 octobre Pardon pour ces poèmes tristes de mélancolie divine les sanglots du violoniste phosphorent les automnes de longs sillons dorés ô éphémères champs de lin ! Oiseaux dont les chants de l'un appellent ceux des autres chemin brouillé vers nulle part où se découpe un orme blafard des agapanthes ne reste que la tige les nuages ont fui et la colline morne a perdu ses troupeaux de laine dont on n'entend plus les sonnailles silence assourdissant soudain L'aube paraît en parure de tourmaline delà l'horizon silencieux l'ombre d'un ruisseau se dessine et le rouge du sorbier saigne sur la robe de feu des dieux. (joailes ------------) 1er octobre 2024 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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