Posté(e) 27 septembre 202427 sept. comment_180006 Dans la campagne qui frissonne Les grands bois doucement s'endeuillent Car l'été n'est plus qui s'effeuille Ô mélancolie de l'automne De l'aube blanche au crépuscule Le ciel traîne ses brumes lentes Tandis que sur les eaux dormantes Un soleil voilé déambule L'oiseau dans l'arbre dépouillé Fait trembler ses ailes mouillées En regardant mourir le jour Et dans la plaine qui s'ennuie S'engouffre lentement la nuit Dans l'odeur âcre des labours.
Posté(e) 27 septembre 202427 sept. comment_180007 L'automne si mélancolique est évoqué avec beaucoup de justesse et de sensibilité dans ce superbe poème !
Posté(e) 27 septembre 202427 sept. comment_180019 De très jolies images bordent vos vers, @Illiz Le premier tercet a ma préférence. Sublime !
Posté(e) 27 septembre 202427 sept. comment_180041 Oui, très joli de bout en bout. Pour moi, le plus délicieux est: "L'oiseau dans l'arbre dépouillé Fait trembler ses ailes mouillées En regardant mourir le jour"
Posté(e) 28 septembre 202428 sept. comment_180066 L’odeur âcre des labours… les vraies senteurs de l’automne… J’aime beaucoup @Illiz !
Posté(e) 28 septembre 202428 sept. comment_180085 Un andante gracieux aux pulsations automnales "ô mélancolie de l'automne"!
Posté(e) 28 septembre 202428 sept. comment_180112 @Illiz, toujours recommencé, pour notre plus grand bonheur ! Au top !
Posté(e) 28 septembre 202428 sept. comment_180123 Observateur fin de l'automne, vous en rendez avec avec précision les subtiles saveurs de ce spleen qu'elle distille.
Posté(e) 28 septembre 202428 sept. comment_180145 Le 27/09/2024 à 14:31, Illiz a écrit : De l'aube blanche au crépuscule Le ciel traîne ses brumes lentes Et l'âme alanguie traîne un spleen de siason.
Posté(e) 29 septembre 202429 sept. comment_180235 Un automne tout en cascade de brume et reflets embués. Au plaisir de continuer à vous lire 🙂