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Posté(e)
comment_180006

Dans la campagne qui frissonne

Les grands bois doucement s'endeuillent

Car l'été n'est plus qui s'effeuille

Ô mélancolie de l'automne

 

De l'aube blanche au crépuscule

Le ciel traîne ses brumes lentes

Tandis que sur les eaux dormantes

Un soleil voilé déambule

 

L'oiseau dans l'arbre dépouillé

Fait trembler ses ailes mouillées

En regardant mourir le jour

 

Et dans la plaine qui s'ennuie

S'engouffre lentement la nuit

Dans l'odeur âcre des labours.

Posté(e)
comment_180007

L'automne si mélancolique est évoqué avec beaucoup de justesse et de sensibilité dans ce superbe poème !

Posté(e)
comment_180019

De très jolies images bordent vos vers, @Illiz

Le premier tercet a ma préférence. Sublime !

Posté(e)
comment_180041

Oui, très joli de bout en bout.

Pour moi, le plus délicieux est:
 

"L'oiseau dans l'arbre dépouillé

Fait trembler ses ailes mouillées

En regardant mourir le jour"

Posté(e)
comment_180066

L’odeur âcre des labours…

les vraies senteurs de l’automne…

J’aime beaucoup @Illiz !

Posté(e)
comment_180076

Un sonnet d’automne parfaitement mélancolique.

Posté(e)
comment_180085

Un andante gracieux aux pulsations automnales "ô mélancolie de l'automne"! 

Posté(e)
comment_180112

@Illiz, toujours recommencé, pour notre plus grand bonheur ! Au top !

Posté(e)
comment_180123

Observateur fin de l'automne, vous en rendez avec avec précision les subtiles saveurs de ce spleen qu'elle distille.

Posté(e)
comment_180145
Le 27/09/2024 à 14:31, Illiz a écrit :

De l'aube blanche au crépuscule

Le ciel traîne ses brumes lentes

Et l'âme alanguie traîne un spleen de siason.

Posté(e)
comment_180235

Un automne tout en cascade de brume et reflets embués. Au plaisir de continuer à vous lire 🙂