Partager Posté(e) 27 septembre Dans la campagne qui frissonne Les grands bois doucement s'endeuillent Car l'été n'est plus qui s'effeuille Ô mélancolie de l'automne De l'aube blanche au crépuscule Le ciel traîne ses brumes lentes Tandis que sur les eaux dormantes Un soleil voilé déambule L'oiseau dans l'arbre dépouillé Fait trembler ses ailes mouillées En regardant mourir le jour Et dans la plaine qui s'ennuie S'engouffre lentement la nuit Dans l'odeur âcre des labours. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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